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« Dans ce texte sont présentées les principales théories sur la gentrification proposées au cours de la dernière décennie, ainsi que le débat qui s'est développé autour d'elles. La gentrification a fait l'objet de nombreuses polémiques, parce qu'il s'agit d'un des champs de bataille théoriques les plus importants en géographie humaine, qui met en lumière les oppositions entre structure et action, production et consommation, capital et culture, offre et demande. Mais chacune des deux grandes explications qui ont été avancées pour rendre compte du processus de gentrification est une explication partielle, nécessaire mais non suffisante. Une explication complète de la gentrification doit à la fois tenir compte de la production des quartiers dévalorisés et de logements dégradés, et de la production de gentrifieurs et de leurs modes spécifiques de consommation et de reproduction. »
L'article évoque pas mal de choses, mais je vais souligner ça :
« Pour Didier Fassin, sociologue à l’Institute for Advanced Study de Princeton et auteur de "La Force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers" (éd. Seuil, 2011), si l’adhésion à une mesure comme l’état d’urgence est aussi forte c’est avant tout parce qu’elle n’affecte pas une majorité de Français dans leurs droits à l’inverse des minorités ethnoraciales issues des quartiers populaires qui en font presque exclusivement les frais »
(via https://twitter.com/laurentchemla/status/748616847294074880)
« Pour Didier Fassin, sociologue à l’Institute for Advanced Study de Princeton et auteur de "La Force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers" (éd. Seuil, 2011), si l’adhésion à une mesure comme l’état d’urgence est aussi forte c’est avant tout parce qu’elle n’affecte pas une majorité de Français dans leurs droits à l’inverse des minorités ethnoraciales issues des quartiers populaires qui en font presque exclusivement les frais »
(via https://twitter.com/laurentchemla/status/748616847294074880)
« Le capitalisme n’a pas d’ego : tu peux lui cracher dessus, l’insulter ; il validera l’insulte et en fera même un film, sachant que c’est ça qui le nourrit. »
« Pour voir à quel point les problèmes d’aujourd’hui sont ceux d’hier, il suffit de lire les écrits de Frantz Fanon, d'Edward Saïd — on constate à quel point les livres d’hier parlent mieux d’aujourd’hui que ceux d’aujourd’hui. »
« je ne pense pas que nous sommes à une époque de régression : bien au contraire. Il y a plein de chercheurs, de penseurs, de gens très intéressants, aujourd’hui. Il y a un décalage entre les débats des gros médias officiels qui invitent toujours les mêmes personnes et, par exemple, le monde universitaire, les Cultural Studies, qui invitent à des réflexions beaucoup plus ancrées dans l’époque, en avance sur ce que les médias nous bégaient dans un souci d’audimat. »
« Pour voir à quel point les problèmes d’aujourd’hui sont ceux d’hier, il suffit de lire les écrits de Frantz Fanon, d'Edward Saïd — on constate à quel point les livres d’hier parlent mieux d’aujourd’hui que ceux d’aujourd’hui. »
« je ne pense pas que nous sommes à une époque de régression : bien au contraire. Il y a plein de chercheurs, de penseurs, de gens très intéressants, aujourd’hui. Il y a un décalage entre les débats des gros médias officiels qui invitent toujours les mêmes personnes et, par exemple, le monde universitaire, les Cultural Studies, qui invitent à des réflexions beaucoup plus ancrées dans l’époque, en avance sur ce que les médias nous bégaient dans un souci d’audimat. »
« Créer en étant femme, c’est tenter d’ouvrir un espace de rencontre malgré les assignations contradictoires qui informent déjà la réception de notre œuvre. Toujours entre colère et découragement, j’aspire moi aussi à ce que Despentes semble avoir atteint : la fin du tremblement – et je pense ici à Virginia Woolf : « Le jour viendra-t-il où je supporterai de lire mes propres écrits imprimés sans rougir – trembler et avoir envie de disparaître ? » Loin de moi l’idée que les hommes artistes ne sont jamais inquiets ou traversés par la crainte de l’imposture. Mais ils ne le sont pas parce que hommes. » #Delphy
« Dîners mondains, beaux quartiers, chasses à courre, évasion fiscale… voilà trente ans que le couple de sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon dissèquent les comportements d’une caste endogame et prédatrice, ce qu’ils appellent « la violence des riches ». À leur actif, plus d’une vingtaine de livres sur la grande bourgeoisie. Ils nous expliquent comment ce groupe social sait se mobiliser pour défendre ses intérêts. »
« Nous n'avons toujours pas dépassé l'idée que les jeux doivent avoir des buts et un objectif. Si vous pensez que la structure des jeux vidéo doit forcément proposer un unique but à atteindre, où vous gagnez ou vous perdez, alors tout dans les jeux dépendra du fait de gagner ou de perdre.
Et c'est pourquoi les game designers entraînent les joueurs à ne considérer le monde entier que comme un moyen d'atteindre leur but. Cela inclut les relations sociales (...) ce qui est mis en avant c'est l'instrumentalisation des autres.
C'est-à-dire que vous avez une personne dans le jeu et vous ne lui parlez pas dans le but de mieux la connaître mais plutôt pour obtenir des informations ou des avantages. »
EDIT : La vidéo complète de BiTS : "Les jeux vidéo : le meilleur moyen de comprendre notre époque ?" > https://www.youtube.com/watch?v=U7NXmDA__58
Et c'est pourquoi les game designers entraînent les joueurs à ne considérer le monde entier que comme un moyen d'atteindre leur but. Cela inclut les relations sociales (...) ce qui est mis en avant c'est l'instrumentalisation des autres.
C'est-à-dire que vous avez une personne dans le jeu et vous ne lui parlez pas dans le but de mieux la connaître mais plutôt pour obtenir des informations ou des avantages. »
EDIT : La vidéo complète de BiTS : "Les jeux vidéo : le meilleur moyen de comprendre notre époque ?" > https://www.youtube.com/watch?v=U7NXmDA__58
« Les études culturelles permettent de comprendre la société à travers des œuvres de fiction. Cette nouvelle discipline universitaire connaît un succès important chez les étudiants. Mais cette démarche souffre toujours d’une certaine méfiance dans l’Université française. Ces sciences de la culture permettent de faire éclater les carcans disciplinaires et les conventions académiques. »
« Les données sont le pouvoir. Et de plus en plus, les données sont utilisées pour affirmer le pouvoir de certains sur d'autres. Cela ne devrait pas être ainsi, mais une chose que j'ai apprise est que, sans contrôle, de nouveaux outils sont toujours utilisés pour renforcer le pouvoir des privilégiés au détriment de ceux qui ne le sont pas. »
« Mais pour réellement faire du monde un endroit meilleur, nous devons commencer à prêter attention aux différents outils qui émergent et apprendre à poser des questions difficiles sur la façon dont ils devraient être mis en service pour améliorer la vie des gens ordinaires. Maintenant plus que jamais, nous avons besoin de ceux qui réfléchissent à la justice sociale pour comprendre la technologie et nous avons besoin que ceux qui comprennent la technologie s'intéressent à la justice sociale. »
(via http://zinc.mondediplo.net/messages/10391)
« Mais pour réellement faire du monde un endroit meilleur, nous devons commencer à prêter attention aux différents outils qui émergent et apprendre à poser des questions difficiles sur la façon dont ils devraient être mis en service pour améliorer la vie des gens ordinaires. Maintenant plus que jamais, nous avons besoin de ceux qui réfléchissent à la justice sociale pour comprendre la technologie et nous avons besoin que ceux qui comprennent la technologie s'intéressent à la justice sociale. »
(via http://zinc.mondediplo.net/messages/10391)
« Pour le ministère de l'Éducation, cet enseignement ne répond pas «aux besoins de la société». »
Euh oui, mais non. Je saisis bien son point de vue pragmatique mais ce sont quand même des disciplines qui étudient les sociétés humaines, elles doivent justement être utilisées comme des outils pour comprendre et répondre « aux besoins de la société ».
L'article du Monde > http://www.lemonde.fr/universites/article/2015/09/17/japon-vingt-six-universites-comptent-fermer-leurs-facultes-de-sciences-humaines-et-sociales_4760695_4468207.html
(via http://www.seven-ash-street.fr/links/?rdNIaw)
Euh oui, mais non. Je saisis bien son point de vue pragmatique mais ce sont quand même des disciplines qui étudient les sociétés humaines, elles doivent justement être utilisées comme des outils pour comprendre et répondre « aux besoins de la société ».
L'article du Monde > http://www.lemonde.fr/universites/article/2015/09/17/japon-vingt-six-universites-comptent-fermer-leurs-facultes-de-sciences-humaines-et-sociales_4760695_4468207.html
(via http://www.seven-ash-street.fr/links/?rdNIaw)
« Femmes, sorcières et contrôle de la reproduction dans le capitalisme. Entretien avec Silvia Federici »
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/644480218367963136)
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/644480218367963136)