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féminisme
« Blues et féminisme noir explore l’œuvre de deux blueswomen quelque peu oubliées : Gertrude « Ma » Rainey (1886-1939) et Bessie Smith (1894-1937). »
De voir passer dans mes flux la page "Ursula forever" (https://lecarnetmoleskine.wordpress.com/2017/02/06/ursula-forever/), ça m'a rappelé que je voulais partager l'entretien complet dont provient l'extrait de ladite page.
Entretien qui était paru en français dans le Bifrost n°78 spécial Ursula Le Guin.
L'entretien en VO est lisible par là : https://www.theparisreview.org/interviews/6253/ursula-k-le-guin-the-art-of-fiction-no-221-ursula-k-le-guin
Pour le reste du dossier Le Guin dans Bifrost, c'est par là : https://www.belial.fr/revue/bifrost-78
Entretien qui était paru en français dans le Bifrost n°78 spécial Ursula Le Guin.
L'entretien en VO est lisible par là : https://www.theparisreview.org/interviews/6253/ursula-k-le-guin-the-art-of-fiction-no-221-ursula-k-le-guin
Pour le reste du dossier Le Guin dans Bifrost, c'est par là : https://www.belial.fr/revue/bifrost-78
À propos des Dépossédés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_D%C3%A9poss%C3%A9d%C3%A9s
Epub maison : https://files.nekoblog.org/uploads/epubs/guy-bouchard-anarchisme-utopie-ursula-le-guin.epub
Epub maison : https://files.nekoblog.org/uploads/epubs/guy-bouchard-anarchisme-utopie-ursula-le-guin.epub
« It’s time for porn to change, and for that we need women, we need women in the leadership roles, as producers, as directors as scriptwriters. I don’t want to get women out of porn. I want to get women into porn. We need women in porn. Behind the camera » (Erika Lust for TEDxVienna December 2014)
« Des polémiques sur le « burkini » aux sorties sur les seins de Marianne, l’instrumentalisation politique des corps des femmes fait rage. Mais comme le rappelle ici Joan Scott, historienne étasunienne spécialiste de l’Histoire de France, cette stratégie de détournement remonte à la Révolution française. »
(via http://tviblindi.legtux.org/shaarli/?_zpjMw)
(via http://tviblindi.legtux.org/shaarli/?_zpjMw)
« Moi aussi ça m'arrangerait bien d'avoir des objets sexuels à disposition, des mecs à poil qui tendent le cul dans des pubs, des clips, des magazines, des mecs à qui je pourrais imposer un rapport sexuel contre rémunération, dans un monde où ce serait les hommes qui seraient sous-payés, qui feraient le ménage, qui s'occuperaient des gosses, qui prendraient la pilule en subissant la baisse de libido qui va avec, qui seraient voilés, etc...
Je mettrais des mains au cul dans le métro, j'interpellerais les mecs dans la rue pour leur donner mon avis sur leur bite et leur cul, et s'ils me répondent pas poliment, je les traiterais de petit enculés, j'enverrais ma chatte en photo à des inconnus sur fb, les hommes seraient forcés de s'épiler, de se maquiller, de faire des régimes et de porter des strings et des talons pour nous plaire. Ce serait le but de leur vie : tout faire pour que les femmes les trouvent jolis et sexy.
Y aurait même des concours du plus beau mec. Ils défileraient tous en petit slip moulant et talons devant nouEs pour qu'on mette une note à leur cul et à leurs abdos. On les ferait parler 5 minutes pour dire que, mais on s'en foutrait. Sois beau et tais-toi, quoi.
Pis je pourrais violer des mecs. S'ils sont bourrés ou qu'ils rentrent seuls le soir, c'est qu'ils cherchent, ces petits allumeurs...surtout ceux avec leur petit jean moulant, là.
Ils apprendraient à développer des techniques pour fuir les harceleuses, euh, les dragueuses de rue : mettre leurs écouteurs, faire semblant d'être au téléphone, faire semblant de lire, changer de trottoir, avoir un spray au poivre sur eux... Et nous ça nous ferait marrer de les interpeller la nuit, à 5 contre un dans un parking.
Je me promènerais torse nu en critiquant ces petits chauds du cul avec leur t-shirt moulant (ben oui, ils n'auraient pas le droit de montrer leurs tétons obscènes trop provoquants).
Je ferais des réflexions salaces à mes collègues hommes, pour faire marrer mes copines. Et ils feraient mine de rire poliment. Normal, ce serait les femmes les bosses.
J'appellerais les femmes politiques par leur nom de famille, et les hommes par leur prénom. Faut pas déconner, ils seraient là pour la déco. On parlerait plus de leur tenue et de leur coupe de cheveux que de ce qu'ils auraient à dire.
Pis y aurait que du sport féminin à la télé. Du vrai sport, quoi. Pas ce truc de baltringue de sexe faible que serait le sport masculin. Si, à la limite, la danse masculine. Un truc qui irait bien à la fragilité, à la grâce et à la beauté de l'homme.
Et évidemment, le féminin l'emporterait sur le masculin, on parlerait de droits de la Femme (mais attention, avec une majuscule pour inclure les hommes) et la devise de la France serait Liberté, Égalité, Sororité.
Les hommes auraient le droit de vote et le droit de prendre la pilule. L'égalité, quoi.
Mais je suis sûre qu'y aurait quand même des hommistes hystériques pour pinailler sur des détails et demander plus d'égalité.
Des mal baisés pas épilés qui verraient le mal partout, quoi...
Les mecs, vous aimeriez vivre ça ?
Parce que c'est ce qu'on vit tous les jours ! »
Je mettrais des mains au cul dans le métro, j'interpellerais les mecs dans la rue pour leur donner mon avis sur leur bite et leur cul, et s'ils me répondent pas poliment, je les traiterais de petit enculés, j'enverrais ma chatte en photo à des inconnus sur fb, les hommes seraient forcés de s'épiler, de se maquiller, de faire des régimes et de porter des strings et des talons pour nous plaire. Ce serait le but de leur vie : tout faire pour que les femmes les trouvent jolis et sexy.
Y aurait même des concours du plus beau mec. Ils défileraient tous en petit slip moulant et talons devant nouEs pour qu'on mette une note à leur cul et à leurs abdos. On les ferait parler 5 minutes pour dire que, mais on s'en foutrait. Sois beau et tais-toi, quoi.
Pis je pourrais violer des mecs. S'ils sont bourrés ou qu'ils rentrent seuls le soir, c'est qu'ils cherchent, ces petits allumeurs...surtout ceux avec leur petit jean moulant, là.
Ils apprendraient à développer des techniques pour fuir les harceleuses, euh, les dragueuses de rue : mettre leurs écouteurs, faire semblant d'être au téléphone, faire semblant de lire, changer de trottoir, avoir un spray au poivre sur eux... Et nous ça nous ferait marrer de les interpeller la nuit, à 5 contre un dans un parking.
Je me promènerais torse nu en critiquant ces petits chauds du cul avec leur t-shirt moulant (ben oui, ils n'auraient pas le droit de montrer leurs tétons obscènes trop provoquants).
Je ferais des réflexions salaces à mes collègues hommes, pour faire marrer mes copines. Et ils feraient mine de rire poliment. Normal, ce serait les femmes les bosses.
J'appellerais les femmes politiques par leur nom de famille, et les hommes par leur prénom. Faut pas déconner, ils seraient là pour la déco. On parlerait plus de leur tenue et de leur coupe de cheveux que de ce qu'ils auraient à dire.
Pis y aurait que du sport féminin à la télé. Du vrai sport, quoi. Pas ce truc de baltringue de sexe faible que serait le sport masculin. Si, à la limite, la danse masculine. Un truc qui irait bien à la fragilité, à la grâce et à la beauté de l'homme.
Et évidemment, le féminin l'emporterait sur le masculin, on parlerait de droits de la Femme (mais attention, avec une majuscule pour inclure les hommes) et la devise de la France serait Liberté, Égalité, Sororité.
Les hommes auraient le droit de vote et le droit de prendre la pilule. L'égalité, quoi.
Mais je suis sûre qu'y aurait quand même des hommistes hystériques pour pinailler sur des détails et demander plus d'égalité.
Des mal baisés pas épilés qui verraient le mal partout, quoi...
Les mecs, vous aimeriez vivre ça ?
Parce que c'est ce qu'on vit tous les jours ! »
Lisible en ligne par là : http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=202
Ou achetable dans toutes les bonnes boutiques d'epub.
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/770701106112565248)
Ou achetable dans toutes les bonnes boutiques d'epub.
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/770701106112565248)
« Je suis la seule à trouver hyper-urgent qu’on se débarrasse de l’opposition « pro-voile »/« anti-voile » ?
Je ne suis pas « pro-voile », je suis pour la liberté des femmes à s’habiller comme elles veulent et à pratiquer librement leur culte.
Et parce que je ne suis pas « pro-voile », je ne soutiendrai aucun propos qui exalterait ses «valeurs» de pudeur, de dignité ou que sais-je.
Il n’y a pas de féministes «pro-voile» ou «anti-voile». Il y a des féministes «pro-choix», «pro-droit» et des féministes islamophobes. »
Yan EL : « @Melusine_2 Existe-t-il une féministe ou revendiquée disant que le choix est faussé dans le cadre patriarcal ? (vraie question) »
Mélusine : « @Yan__EL Je ne comprends pas bien la question. *Tous* les choix des femmes sont faussés dans le cadre patriarcal. La mise en couple -
le mariage, le fait d’avoir des enfants, la manière de les élever, la manière de s’habiller, le sexe…
Alors oui, évidemment, le « choix » - disons plutôt les motivations et les raisons des femmes qui portent le voile sont
déterminés par les représentations, les valeurs, les normes patriarcales.
Mais je ne sais pas bien quel autre « choix » ne l’est pas - et pourquoi celui-ci serait plus iconique de ce piège. »
Je ne suis pas « pro-voile », je suis pour la liberté des femmes à s’habiller comme elles veulent et à pratiquer librement leur culte.
Et parce que je ne suis pas « pro-voile », je ne soutiendrai aucun propos qui exalterait ses «valeurs» de pudeur, de dignité ou que sais-je.
Il n’y a pas de féministes «pro-voile» ou «anti-voile». Il y a des féministes «pro-choix», «pro-droit» et des féministes islamophobes. »
Yan EL : « @Melusine_2 Existe-t-il une féministe ou revendiquée disant que le choix est faussé dans le cadre patriarcal ? (vraie question) »
Mélusine : « @Yan__EL Je ne comprends pas bien la question. *Tous* les choix des femmes sont faussés dans le cadre patriarcal. La mise en couple -
le mariage, le fait d’avoir des enfants, la manière de les élever, la manière de s’habiller, le sexe…
Alors oui, évidemment, le « choix » - disons plutôt les motivations et les raisons des femmes qui portent le voile sont
déterminés par les représentations, les valeurs, les normes patriarcales.
Mais je ne sais pas bien quel autre « choix » ne l’est pas - et pourquoi celui-ci serait plus iconique de ce piège. »
« Erika Lust a posté une vidéo érotique non explicite sur YouTube qui a été retirée. Forcément, la réalisatrice féministe n’a pas laissé passer cette censure qu’elle juge hypocrite. »
http://erikalust.com/youtube-ban-erika-lust/
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/739409519869079552)
http://erikalust.com/youtube-ban-erika-lust/
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/739409519869079552)
« Bonsoir à tout.e.s, je vais vous parler sur le thème : Maghrébine et bie, une double Illégitimité.
Ce rant porte sur le fait d’être maghrébine et bie/pan et particulièrement du problème de se sentir illégitime.
Je n’en avais jamais parlé sur internet publiquement, donc j’imagine que certains d’entre vous sont etonnés.
Cet étonnement est une illustration parfaite de ce que je vais raconter :
Je suis en couple avec un mec, on m’imagine hétéro par défaut
Je suis maghrébine, on m’imagine hétéro par défaut
Dans les représentations racistes, les arabes sont considérés comme les ennemis « naturels » des personnes non hétéro.
ex : Le FN ( même si on sait tous que le mouvement est homophobe) tente parfois de passer pour LGBT friendly
Spoiler : on peut être arabe et non hétéro. (On est nombreux en fait)
Spoiler2 : Penser que les arabes sont plus homophobes que les autres, c’est raciste.
Du coup être racisée et non hétéro :
Il faut aussi affronter le racisme dans des espaces supposés safes pour toi et c’est pénible.
[TW:Viol] Le problème, c’est qu’on est invisibilisé. Et quand on est visible, c’est souvent à travers des clichés racistes
( ou l'on est violents/sauvage ...) et/ou paternalistes ( il faut sauver cette jeune rebeue de sa famille stricte et homophobe )
Personnellement, mon CO familial s’est "plutôt" bien passé. Mes parents n'étaient pas ravi mais pas particulièrement énervés
Réaction de ma mère : Mais les petits enfants ! ( Moi intérieurement : je ne veux pas d’enfants de base )
Réaction de mon père:c’est une mode, ça va passer.
Deux réactions "nulles".Que voulez vous ? on vit dans une monde biphobe
Pour eux, c’était une phase. Et comme je suis en relation longue avec un mec, ils pensent que je suis redevenue hétéro
J’ai pas la force de faire des CO tous les 5 ans, donc j’ai juste lâché l’affaire et retour dans le placard
Sur un autre sujet : j’ai mis très longtemps à trouver un style pour m’accepter à travers les code de la féminité.
Je suis une femme maghrébine : je peux vite être hypersexualisée ( cf: la beurette) si j’obéis aux codes de LAFEMME.
A l’inverse, on peut me considérer comme « pas une vraie femme » si je n’exprime pas suffisamment de féminité
( Lilly en parlait plus tôt sur @radiofeministe_ à propos de femmephobie )
Mon maquillage nude, et mes robes ne me rendent pas hétéro pour autant.
Donc pourquoi j’en ai jamais parlé du Twitter avant aujourd’hui : je ne me sens absolument pas légitime sur ce sujet.
Le fait d’être bie/pan et racisée m’invisibilise doublement
Mais on est là, on existe et on fait ce qu’on peut pour vivre dans ce monde hétéronormé et raciste.
J’avais encore beaucoup de choses à dire mais c’est un peu long.
Merci à tout.e.s de m’avoir écoutée. »
Ce rant porte sur le fait d’être maghrébine et bie/pan et particulièrement du problème de se sentir illégitime.
Je n’en avais jamais parlé sur internet publiquement, donc j’imagine que certains d’entre vous sont etonnés.
Cet étonnement est une illustration parfaite de ce que je vais raconter :
Je suis en couple avec un mec, on m’imagine hétéro par défaut
Je suis maghrébine, on m’imagine hétéro par défaut
Dans les représentations racistes, les arabes sont considérés comme les ennemis « naturels » des personnes non hétéro.
ex : Le FN ( même si on sait tous que le mouvement est homophobe) tente parfois de passer pour LGBT friendly
Spoiler : on peut être arabe et non hétéro. (On est nombreux en fait)
Spoiler2 : Penser que les arabes sont plus homophobes que les autres, c’est raciste.
Du coup être racisée et non hétéro :
Il faut aussi affronter le racisme dans des espaces supposés safes pour toi et c’est pénible.
[TW:Viol] Le problème, c’est qu’on est invisibilisé. Et quand on est visible, c’est souvent à travers des clichés racistes
( ou l'on est violents/sauvage ...) et/ou paternalistes ( il faut sauver cette jeune rebeue de sa famille stricte et homophobe )
Personnellement, mon CO familial s’est "plutôt" bien passé. Mes parents n'étaient pas ravi mais pas particulièrement énervés
Réaction de ma mère : Mais les petits enfants ! ( Moi intérieurement : je ne veux pas d’enfants de base )
Réaction de mon père:c’est une mode, ça va passer.
Deux réactions "nulles".Que voulez vous ? on vit dans une monde biphobe
Pour eux, c’était une phase. Et comme je suis en relation longue avec un mec, ils pensent que je suis redevenue hétéro
J’ai pas la force de faire des CO tous les 5 ans, donc j’ai juste lâché l’affaire et retour dans le placard
Sur un autre sujet : j’ai mis très longtemps à trouver un style pour m’accepter à travers les code de la féminité.
Je suis une femme maghrébine : je peux vite être hypersexualisée ( cf: la beurette) si j’obéis aux codes de LAFEMME.
A l’inverse, on peut me considérer comme « pas une vraie femme » si je n’exprime pas suffisamment de féminité
( Lilly en parlait plus tôt sur @radiofeministe_ à propos de femmephobie )
Mon maquillage nude, et mes robes ne me rendent pas hétéro pour autant.
Donc pourquoi j’en ai jamais parlé du Twitter avant aujourd’hui : je ne me sens absolument pas légitime sur ce sujet.
Le fait d’être bie/pan et racisée m’invisibilise doublement
Mais on est là, on existe et on fait ce qu’on peut pour vivre dans ce monde hétéronormé et raciste.
J’avais encore beaucoup de choses à dire mais c’est un peu long.
Merci à tout.e.s de m’avoir écoutée. »
« Mais depuis quelques mois, j’ai vu un glissement s’opérer : des marques, plus ou moins connues, pensent et diffusent des campagnes clairement sexistes dans le but de s’attirer les foudres des féministes et utiliser ainsi cette visibilité pour obtenir des retombées presse. »
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/737966455854108672)
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/737966455854108672)
« Créer en étant femme, c’est tenter d’ouvrir un espace de rencontre malgré les assignations contradictoires qui informent déjà la réception de notre œuvre. Toujours entre colère et découragement, j’aspire moi aussi à ce que Despentes semble avoir atteint : la fin du tremblement – et je pense ici à Virginia Woolf : « Le jour viendra-t-il où je supporterai de lire mes propres écrits imprimés sans rougir – trembler et avoir envie de disparaître ? » Loin de moi l’idée que les hommes artistes ne sont jamais inquiets ou traversés par la crainte de l’imposture. Mais ils ne le sont pas parce que hommes. » #Delphy
Et une interview des 2 comédiennes : http://www.lesinrocks.com/2016/05/16/actualite/deux-filles-demontent-cliches-sexistes-grace-a-snapchat-11827699/
« On ne trouvera pas de plus belle illustration du caractère dominateur du male gaze. Le photographe Alain Keler a publié le 21 avril sur sa page Facebook un billet dénonçant le « fascisme » des réunions non-mixtes à #NuitDebout, assorti d’une photographie d’une réunion de femmes barré en son milieu par une banderole indiquant « Pas de photos SVP ». »
« Suffisamment asiat’ pour se farcir les blagues débiles et les préjugés à base de nouilles instantanées, suffisamment américaines pour passer pour des dépravées aux yeux de leur communauté. »
« Après quatre éditions à succès, la Foire à l’autogestion est, en 2016, suspendue. Ainsi en a décidé l’assemblée générale, sentant la fatigue gagner les rangs. Mais comme ses caisses sont bien garnies, l’AG a toutefois décidé de verser des aides à des projets autogestionnaires en Grèce, en Turquie, en France, au Chiapas et au Rojava. »
Dans la série "auteure que je connais peu et que j'aimerais découvrir depuis une demi éternité", j'invoque Joyce Carol Oates (qui débarque main dans la main avec Virginia Woolf).
De côté pour plus tard.
- "Durga, Pravda, Rebecca : des King Kong girls ? [Dérangeantes dégenreuses 1/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/13323
- "Guerrières. Des Amazones du Dahomey aux Peshmergas du Kurdistan [Dérangeantes dégenreuses 2/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/12979
- "La vieille femme sale [Dérangeantes dégenreuses 3/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14226
- "Superhéroïnes et princesses alternatives [Dérangeantes dégenreuses 4/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14266
- " “Badass”. Petite note lexicoculturelle. [Dérangeantes dégenreuses 5/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14306
- "Travesties en tous genres [Dérangeantes dégenreuses 6/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14269
- "Durga, Pravda, Rebecca : des King Kong girls ? [Dérangeantes dégenreuses 1/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/13323
- "Guerrières. Des Amazones du Dahomey aux Peshmergas du Kurdistan [Dérangeantes dégenreuses 2/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/12979
- "La vieille femme sale [Dérangeantes dégenreuses 3/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14226
- "Superhéroïnes et princesses alternatives [Dérangeantes dégenreuses 4/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14266
- " “Badass”. Petite note lexicoculturelle. [Dérangeantes dégenreuses 5/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14306
- "Travesties en tous genres [Dérangeantes dégenreuses 6/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14269
10 minutes pour présenter l'afro-féminisme et l'intersectionnalité.
Un article de 2011 à propos du documentaire "Mutantes" de Virginie Despentes.
« Re-salut à toutes ! Mon premier blahblah de la semaine portera sur la spécificité d’être une femme racisée à la campagne.
Ca va être cool.
La spécificité de mon parcours c’est que j’ai grandis dans un petit village de 600 habitants au fin fond du Périgord.
« je suis une rebeu des champs », comme on dit.
Bon, je suis super chauvine, et je considère que le Périgord c’est le best, la comté du Seigneur des Anneaux et le paradis de la bouffe.
Quand on me pose la question fatidique : « Tu viens d’où ? », je bombe le torse et je réponds « Le Périgord » (petit con raciste).
Mais, outre le buco-alcoolisme de mon parcours, être une femme, bougnoule de surcroit à la campagne c’est pas easy.
Laissez moi vous conter mon histoire (et celle de milliers d’entre-nous…) qu’on entend pas beaucoup. beaucoup. beaucoup.
Dans mon village, nous étions 2 familles de rebeu et aucune autre famille racisée. Nous étions les exceptions. Les autres. Les pas pareils.
Et encore, nous étions « acceptables », nous n’étions pas musulmans. ON MANGEAIT DU PORC, et ça c’est bien.
Bref, nous étions des rebeu fréquentables. Un peu gauchiste, certes, mais fréquentables.
Je me souviens que la 1er fois que j’ai compris que j’étais différentes de mes autres camarades, c’est quand ils m’ont qualifié de bougnoule
J’avais 6 ans, j’étais dans mon école primaire avec mes 15 mêmes potes depuis 4 ans et un d’entre eux a appris ce mot à la maison. Stupeur.
Je me souviens de la 2ème fois que j’ai compris que j’étais différente de mes camarades, c’est quand je suis devenue Mel B des Spices girls.
J’avais 8-9 ans, j’étais la fille la plus « bronzée » de mon école, je pense que mes copines n’avaient jamais vu une noire. Violent.
Puis, après j’ai compris que ma mamie n’était pas comme celle de mes copains. Elle avait la même odeur de vielle personne, mais différent.
Elle s’appelle Zoubida, elle porte des djellaba, elle fait la prière, elle mange pas de porc, elle parle arabe, elle m’apprend à danser.
Ma mamie c’est la partie rebeu de ma face. Celle qui m’a permis de comprendre pourquoi j’étais différente et d’où une partie de moi venait.
Toutes ces petites choses imperceptibles qui te construisent. Que tu sais qui sont des moments clés. Cette accumulation.
Si je parle souvent de « copains » c’est que j’étais la seule fille de ma classe, que j’ai appris à « être fille » très tard (au collège).
Imaginez quand j’ai appris en 6ème qu’on « devait » mettre sa langue dans la bouche des garçons. GROSS.
Ma vie à moi c’était les repas de chasse les dimanches midis, trainer avec des gens tous cousins, la soupe de boudin, le vin, le foot.
C’était chasse, pêche et tradition.
Puis j’ai grandis, et les avis se sont affirmés. Mes copains sont devenus des garçons blancs et moi une fille rebeu.
Pas du même monde.
Et je suis devenue « l’ami arabe » celle qui se place derrière le « Je suis pas raciste, j’ai… »
Now, je suis ça.
Celle qu’on aime bien alors que les autres arabes ont les aime pas. Celle qui ne paraît pas dangereuse parce qu’intégrée dans nos codes.
La « fausse » arabe parce que je sais ce que sait qu’une colombière et que je connais le papy raciste du coin qui m’appelle « ma petite ».
Celle qui s’est intégrée. Celle qui date un mec du coin. Celle qui est invitée au mariages et baptêmes.
Je suis la caution non-raciste, fuck
Mais malgré ça, je sens les remarques, les allusions, la « différence » qu’on est pas « pareil » même si je suis périgourdine, comme eux.
Après, et je finirai ici, mon parcours est pas unique, pas le pire, mais ce qui est sûre c’est que nos campagnes ont besoin de politique.
De culture, d’ouverture, de services publiques, de faire des choses et de ne pas traîner dans les champs et TF1.
Si on veut que dans mon bled, le FN ne fasse 30% parce qu’on a peur des sales bougnoules de TF1 il FAUT réinvestir nos campagnes.
Une vraie politique de gauche, une vraie politique féministe (le planning le plus proche est à 45 min), une vraie politique antiraciste.
Et pour ça, et j’en terminerai par là dans mon (trop) long blabla, ça demande une politique sans mépris, sans jugement, sans bofisme.
Allez, bisous et merci de m’avoir écouté. »
Par https://twitter.com/CherCherjournal
Le storify > https://storify.com/Kyoht/etre-une-femme-racisee-a-la-campagne
EDIT : La suite, https://twitter.com/LifeOfAFoC/status/677543686016774144 (tjrs par https://twitter.com/CherCherjournal)
« Mon blah blah d’aujourd’hui portera sur ce que j’appelle mon « passe droit social ».
C’est pas un terme « théorisé » et tout, mais bon.
J’en suis arrivée à réfléchir sur mon « passe droit social » parce que, maintenant je suis en doctorat, je voulais comprendre pourquoi
l’ascenseur social a fonctionné pour ma gueule et pas pour celle des autres, que ce soit mes copines racisées ou mes potes de mon bled.
Mais en plus de l’ascenseur social, c’est aussi toute la « culture dominante » que j’ai intégré ce qui fait que je passe bien les repas.
Et bordel, que c’est un super avantage. Mais, bordel, parfois qu’es-ce que c’est violent socialement.
Moi dans un repas de bobo. http://files.nekoblog.org/uploads/imgs/anigif_original-9783-1448299645-7.gif
Vous comprendrez à cette image tout mon blahblah : je saisis la culture blanche dominante même si je suis (j’étais?) une prolo rebeu.
J’ai des parents qui n’ont pas le bac mais qui sont militants et qui ont énormément valorisé la Connaissance chez moi.
Avec tout le mépris que ça entrainé : on parle français chez moi (pas arabe), on connait le nom des ministres, on connait Schubert.
Mon père veut un abonnement médiapart pour Noël et j’ai beaucoup voyagé (parce qu’on mangeait des pâtes toute l’année).
Tout ça, plus plein de petites choses, on fait que je suis devenue une meuf rebeu acceptable, en tout cas pour les dominants.
J’ai eu la chance d’avoir des parents et une famille qui a toujours valorisé les études comme moyen d’émancipation des filles.
Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc.
J’ai pas trop envie de faire un long blahblah today, mais plus de discuter avec vous. Nos « passe droit social » doivent être interrogés.
Je pense que ma trajectoire en tant que femme racisée est spécifique à cause de mon intégration de cette culture dominante.
Même si je veux leur ressembler, je ne serai jamais vraiment eux. Je serai toujours l’Autre. Oui mais l’Autre qui peut rigoler à leur joke.
Et ça change tout.
Allez, bisous. »
Ca va être cool.
La spécificité de mon parcours c’est que j’ai grandis dans un petit village de 600 habitants au fin fond du Périgord.
« je suis une rebeu des champs », comme on dit.
Bon, je suis super chauvine, et je considère que le Périgord c’est le best, la comté du Seigneur des Anneaux et le paradis de la bouffe.
Quand on me pose la question fatidique : « Tu viens d’où ? », je bombe le torse et je réponds « Le Périgord » (petit con raciste).
Mais, outre le buco-alcoolisme de mon parcours, être une femme, bougnoule de surcroit à la campagne c’est pas easy.
Laissez moi vous conter mon histoire (et celle de milliers d’entre-nous…) qu’on entend pas beaucoup. beaucoup. beaucoup.
Dans mon village, nous étions 2 familles de rebeu et aucune autre famille racisée. Nous étions les exceptions. Les autres. Les pas pareils.
Et encore, nous étions « acceptables », nous n’étions pas musulmans. ON MANGEAIT DU PORC, et ça c’est bien.
Bref, nous étions des rebeu fréquentables. Un peu gauchiste, certes, mais fréquentables.
Je me souviens que la 1er fois que j’ai compris que j’étais différentes de mes autres camarades, c’est quand ils m’ont qualifié de bougnoule
J’avais 6 ans, j’étais dans mon école primaire avec mes 15 mêmes potes depuis 4 ans et un d’entre eux a appris ce mot à la maison. Stupeur.
Je me souviens de la 2ème fois que j’ai compris que j’étais différente de mes camarades, c’est quand je suis devenue Mel B des Spices girls.
J’avais 8-9 ans, j’étais la fille la plus « bronzée » de mon école, je pense que mes copines n’avaient jamais vu une noire. Violent.
Puis, après j’ai compris que ma mamie n’était pas comme celle de mes copains. Elle avait la même odeur de vielle personne, mais différent.
Elle s’appelle Zoubida, elle porte des djellaba, elle fait la prière, elle mange pas de porc, elle parle arabe, elle m’apprend à danser.
Ma mamie c’est la partie rebeu de ma face. Celle qui m’a permis de comprendre pourquoi j’étais différente et d’où une partie de moi venait.
Toutes ces petites choses imperceptibles qui te construisent. Que tu sais qui sont des moments clés. Cette accumulation.
Si je parle souvent de « copains » c’est que j’étais la seule fille de ma classe, que j’ai appris à « être fille » très tard (au collège).
Imaginez quand j’ai appris en 6ème qu’on « devait » mettre sa langue dans la bouche des garçons. GROSS.
Ma vie à moi c’était les repas de chasse les dimanches midis, trainer avec des gens tous cousins, la soupe de boudin, le vin, le foot.
C’était chasse, pêche et tradition.
Puis j’ai grandis, et les avis se sont affirmés. Mes copains sont devenus des garçons blancs et moi une fille rebeu.
Pas du même monde.
Et je suis devenue « l’ami arabe » celle qui se place derrière le « Je suis pas raciste, j’ai… »
Now, je suis ça.
Celle qu’on aime bien alors que les autres arabes ont les aime pas. Celle qui ne paraît pas dangereuse parce qu’intégrée dans nos codes.
La « fausse » arabe parce que je sais ce que sait qu’une colombière et que je connais le papy raciste du coin qui m’appelle « ma petite ».
Celle qui s’est intégrée. Celle qui date un mec du coin. Celle qui est invitée au mariages et baptêmes.
Je suis la caution non-raciste, fuck
Mais malgré ça, je sens les remarques, les allusions, la « différence » qu’on est pas « pareil » même si je suis périgourdine, comme eux.
Après, et je finirai ici, mon parcours est pas unique, pas le pire, mais ce qui est sûre c’est que nos campagnes ont besoin de politique.
De culture, d’ouverture, de services publiques, de faire des choses et de ne pas traîner dans les champs et TF1.
Si on veut que dans mon bled, le FN ne fasse 30% parce qu’on a peur des sales bougnoules de TF1 il FAUT réinvestir nos campagnes.
Une vraie politique de gauche, une vraie politique féministe (le planning le plus proche est à 45 min), une vraie politique antiraciste.
Et pour ça, et j’en terminerai par là dans mon (trop) long blabla, ça demande une politique sans mépris, sans jugement, sans bofisme.
Allez, bisous et merci de m’avoir écouté. »
Par https://twitter.com/CherCherjournal
Le storify > https://storify.com/Kyoht/etre-une-femme-racisee-a-la-campagne
EDIT : La suite, https://twitter.com/LifeOfAFoC/status/677543686016774144 (tjrs par https://twitter.com/CherCherjournal)
« Mon blah blah d’aujourd’hui portera sur ce que j’appelle mon « passe droit social ».
C’est pas un terme « théorisé » et tout, mais bon.
J’en suis arrivée à réfléchir sur mon « passe droit social » parce que, maintenant je suis en doctorat, je voulais comprendre pourquoi
l’ascenseur social a fonctionné pour ma gueule et pas pour celle des autres, que ce soit mes copines racisées ou mes potes de mon bled.
Mais en plus de l’ascenseur social, c’est aussi toute la « culture dominante » que j’ai intégré ce qui fait que je passe bien les repas.
Et bordel, que c’est un super avantage. Mais, bordel, parfois qu’es-ce que c’est violent socialement.
Moi dans un repas de bobo. http://files.nekoblog.org/uploads/imgs/anigif_original-9783-1448299645-7.gif
Vous comprendrez à cette image tout mon blahblah : je saisis la culture blanche dominante même si je suis (j’étais?) une prolo rebeu.
J’ai des parents qui n’ont pas le bac mais qui sont militants et qui ont énormément valorisé la Connaissance chez moi.
Avec tout le mépris que ça entrainé : on parle français chez moi (pas arabe), on connait le nom des ministres, on connait Schubert.
Mon père veut un abonnement médiapart pour Noël et j’ai beaucoup voyagé (parce qu’on mangeait des pâtes toute l’année).
Tout ça, plus plein de petites choses, on fait que je suis devenue une meuf rebeu acceptable, en tout cas pour les dominants.
J’ai eu la chance d’avoir des parents et une famille qui a toujours valorisé les études comme moyen d’émancipation des filles.
Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc.
J’ai pas trop envie de faire un long blahblah today, mais plus de discuter avec vous. Nos « passe droit social » doivent être interrogés.
Je pense que ma trajectoire en tant que femme racisée est spécifique à cause de mon intégration de cette culture dominante.
Même si je veux leur ressembler, je ne serai jamais vraiment eux. Je serai toujours l’Autre. Oui mais l’Autre qui peut rigoler à leur joke.
Et ça change tout.
Allez, bisous. »
« Permettre à tous les adolescents d’aborder le sujet de l’égalité des sexes : le challenge est lancé par l’auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adichie et un lobby féministe suédois. Nous sommes tous des féministes, publié depuis le 1er décembre en Suède, sera désormais distribué gratuitement à tous les élèves de 16 ans. Une initiative utile pour celle qui a inspiré Beyoncé. Elle l’avoue elle-même : "À 16 ans, je ne pense pas que je savais vraiment ce que le mot “féminisme” signifiait". »
« Depuis quelques années, le Porn Film Festival de Berlin s’attache à défendre des œuvres féministes et subversives, bras d’honneur au porno mainstream centré sur le regard et le plaisir masculin. Près de la moitié des films présentés lors de la dixième édition du festival ont été réalisés par des femmes. Nous avons croisé entre deux projections quelques unes de ces réalisatrices qui renouvellent le genre avec gourmandise et insolence. »
EDIT : http://www.lesinrocks.com/2015/11/29/sexe/porno-feminin-brise-codes-de-lindustrie-sexe-11787352/
EDIT : http://www.lesinrocks.com/2015/11/29/sexe/porno-feminin-brise-codes-de-lindustrie-sexe-11787352/
« Femmes, sorcières et contrôle de la reproduction dans le capitalisme. Entretien avec Silvia Federici »
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/644480218367963136)
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/644480218367963136)
« Originaire de l’Oregon, l’artiste et développeuse féministe Addie Wagenknecht chamboule le paysage de l’art digital avec ses créations éclectiques mêlant caméras de surveillance et drones-godemichés. »
« Ce travail a été motivé par une sorte de dégoût pour les rôles préconçus qu'on doit jouer dans la société, qu'on soit un homme ou une femme. On achète la maison avec la belle clôture aux piquets blancs, puis on a des enfants et enfin un chien. J'avais envie de dire merde à tout ça, de façon artistique. »
« Ce travail a été motivé par une sorte de dégoût pour les rôles préconçus qu'on doit jouer dans la société, qu'on soit un homme ou une femme. On achète la maison avec la belle clôture aux piquets blancs, puis on a des enfants et enfin un chien. J'avais envie de dire merde à tout ça, de façon artistique. »
« Portrait d'un mouvement largement artistique, qui utilise le vagin comme symbole du "Women's Lib". »
5 podcasts d'1h50 chacun à propos de Simone de Beauvoir.
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.17-simone-de-beauvoir-1.mp3 (1/5 : Une jeune fille rangée)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.18-simone-de-beauvoir-2.mp3 (2/5 : Naissance d'un écrivain)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.19-simone-de-beauvoir-3.mp3 (3/5 : L'Amérique au jour le jour)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.20-simone-de-beauvoir-4.mp3 (4/5 : La force des choses)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.21-simone-de-beauvoir-5.mp3 (5/5 : Le deuxième sexe )
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.17-simone-de-beauvoir-1.mp3 (1/5 : Une jeune fille rangée)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.18-simone-de-beauvoir-2.mp3 (2/5 : Naissance d'un écrivain)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.19-simone-de-beauvoir-3.mp3 (3/5 : L'Amérique au jour le jour)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.20-simone-de-beauvoir-4.mp3 (4/5 : La force des choses)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.21-simone-de-beauvoir-5.mp3 (5/5 : Le deuxième sexe )
« Signe Baumane dit qu'elle pense au sexe toutes les 9 secondes, et au suicide toutes les 12 secondes. C'est le sujet de ses films d'animation, qui abordent sous un angle introspectif, féministe et comique le lien de causalité qui existe parfois entre le désir et la frustration ; et qui montrent que c'est toujours lorsque l'on s'y attend le moins que l'on accède à la connaissance de soi. »
Le documentaire d'Ovidie que je vois pas mal tourner sur Twitter depuis une petite semaine.
C'est visible sans se connecter par là > http://nsfwyoutube.com/watch?v=kZQ8GUDscOw
Et une interview d'Ovidie sur Inter > http://www.dailymotion.com/video/x2uk8w7_ovidie-dans-l-instant-m-aujourd-hui-on-se-sent-oblige-de-reussir-sa-sexualite_news
EDIT : Visible aussi chez Mitsu > https://media.suumitsu.eu/?file=Video/A%20quoi%20r%C3%AAvent%20les%20jeunes%20filles%20-%20INFRAROUGE.webm
C'est visible sans se connecter par là > http://nsfwyoutube.com/watch?v=kZQ8GUDscOw
Et une interview d'Ovidie sur Inter > http://www.dailymotion.com/video/x2uk8w7_ovidie-dans-l-instant-m-aujourd-hui-on-se-sent-oblige-de-reussir-sa-sexualite_news
EDIT : Visible aussi chez Mitsu > https://media.suumitsu.eu/?file=Video/A%20quoi%20r%C3%AAvent%20les%20jeunes%20filles%20-%20INFRAROUGE.webm
« Je me rends compte que des trucs sexistes qui choquent énormément mes proches ne me font souvent que moyennement réagir.
Ce qui surprend et choque beaucoup de gens, pour moi, ça devient la routine... J'y suis tellement exposée et sensibilisée...
Je ne sais pas trop quoi en penser. Ma colère est toujours là, sinon j'aurais arrêté, mais je suis comme anesthesiée.
Ça ne vaut que pour le féminisme d'ailleurs, pas pour d'autres causes que je connais moins bien / qui ne me concernent pas directement.
Je pense que c'est une sorte de mécanisme de protection. Je ne peux pas être en colère H24, ce n'est pas humainement possible
Et en même temps j'aimerais être moins blasée, retrouver cette capacité d'indignation d'il y a 3-4 ans »
Ce qui surprend et choque beaucoup de gens, pour moi, ça devient la routine... J'y suis tellement exposée et sensibilisée...
Je ne sais pas trop quoi en penser. Ma colère est toujours là, sinon j'aurais arrêté, mais je suis comme anesthesiée.
Ça ne vaut que pour le féminisme d'ailleurs, pas pour d'autres causes que je connais moins bien / qui ne me concernent pas directement.
Je pense que c'est une sorte de mécanisme de protection. Je ne peux pas être en colère H24, ce n'est pas humainement possible
Et en même temps j'aimerais être moins blasée, retrouver cette capacité d'indignation d'il y a 3-4 ans »
Et en BD chez Timtimsia : http://timtimsia.blogspot.ch/2015/04/planter-ses-idees.html
(via http://www.margaux-perrin.com/serendipity/?OcG2eA)
(via http://www.margaux-perrin.com/serendipity/?OcG2eA)
(via plein de monde sur shaarli.fr et ailleurs.)
EDIT : "Racial Stereotyping: You see a black guy, white guy, pretty girl committing a crime. What you do? " : https://www.youtube.com/watch?v=8ABRlWybBqM (via http://tools.aldarone.fr/share/?8tMMcQ)
EDIT : "Racial Stereotyping: You see a black guy, white guy, pretty girl committing a crime. What you do? " : https://www.youtube.com/watch?v=8ABRlWybBqM (via http://tools.aldarone.fr/share/?8tMMcQ)
Haaan la coïncidence, je me fais une petite rétrospective riot grrrl le WE sans savoir qu'Arte diffusait un docu le samedi. Merci, je vais choper ça de ce pas. ^^
Le lien vers le papier de Rue89 : http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/10/peux-avoir-jupe-barrettes-ouvrir-gueule-258125
Et le lien vers la page du docu "Riot Grrrl, quand les filles ont pris le pouvoir" : http://www.arte.tv/guide/fr/053426-000/riot-grrrl
Le lien vers le papier de Rue89 : http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/10/peux-avoir-jupe-barrettes-ouvrir-gueule-258125
Et le lien vers la page du docu "Riot Grrrl, quand les filles ont pris le pouvoir" : http://www.arte.tv/guide/fr/053426-000/riot-grrrl
Tiens, je savais pas qu'il y avait eu un docu sur Kathleen Hanna. Enfin si, j'ai du le savoir, mais j'ai du oublier.
Le trailer : https://www.youtube.com/watch?v=zMbLzaVkn2s
La page Wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Punk_Singer
Le trailer : https://www.youtube.com/watch?v=zMbLzaVkn2s
La page Wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Punk_Singer
Ses propos sont tellement caricaturaux que cette non news me fait plus soupirer qu'autre chose.
Je cite : « C'est fou comme la discrimination envers les femmes ne choque même plus. Imaginons que nous soyons allés voir un film _raciste_. Je vois mal cet ami me dire : "Rhôôô, c'est pas parce qu'un film est raciste qu'il faut le détester. [...]
Reconnaître, identifier et combattre le sexisme, non, ce n'est pas simple. [...]
Tout dépend de notre degré de conscience et de notre responsabilité face à l'intolérance. [...]
Mais le soucis, c'est qu'une fois qu'on a ouvert les yeux, on ne peut plus les refermer. »
(via http://www.margaux-perrin.com/serendipity/?T7ZEqw)
Reconnaître, identifier et combattre le sexisme, non, ce n'est pas simple. [...]
Tout dépend de notre degré de conscience et de notre responsabilité face à l'intolérance. [...]
Mais le soucis, c'est qu'une fois qu'on a ouvert les yeux, on ne peut plus les refermer. »
(via http://www.margaux-perrin.com/serendipity/?T7ZEqw)
Effectivement, « Journée internationale pour les droits des femmes » annonce une couleur nettement plus politique.
(via http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?JcNRxQ)
EDIT : http://www.slate.fr/france/84307/journee-des-femmes-ou-de-la-femme-8-mars
(via http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?JcNRxQ)
EDIT : http://www.slate.fr/france/84307/journee-des-femmes-ou-de-la-femme-8-mars
Je cite Alda : « Une liste non exhaustive mais assez complète d'oppressions mises face à leur privilège opposé. Notez comme il est possible d'être un homme blanc hétérosexuel pauvre et donc être oppressé par la bourgeoisie tout en oppressant les femmes // racisé⋅e // homo⋅bisexuel⋅les »
Copie de sauvegarde : https://files.nekoblog.org/uploads/imgs/axes-of-privilege.png
(via http://tools.aldarone.fr/share/?1NETWg)
EDIT : Voir aussi : http://fspot.org/lnk/?HePrcA (via https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?w_efiQ)
« C'est pas un axe méchants/gentils (ou alors je suis Satan :( ), c'est une liste de privilèges, probablement non exhaustive, et qui manque peut être aussi de pondérations (être âgé me semble moins défavorisant qu'être pauvre).
Il ne s'agit pas de dire que tous les jeunes oppressent activement leurs aînés, ou que les hétérosexuels oppressent activement les homosexuels. Il s'agit de constater que notre société dans son ensemble favorise certains traits, et que ne pas en être doté est donc défavorisant.
En tant que privilégiés, on n'a rien de particulier à faire pour bénéficier positivement de tout ça. Il suffit de "faire comme on a toujours fait", de suivre les chemins tracés. En tant que défavorisé, on est en revanche forcés de mener une lutte active et difficile (d'autant plus qu'on nous met des bâtons dans les roues). D'où les mots "oppression" et "résistance" qui peuvent paraître forts quand on est dans la partie supérieure du graphique, mais qui traduisent un vécu bien concret pour d'autres.
(pour info, c'est pourtant l'impression que j'ai eu au début en voyant cette image : << tiens, pourquoi ils opposent "privilège" et "oppression/résistance" ? Je n'ai pas l'impression d'être un "oppresseur", ils auraient dû mettre "privilégiés" / "défavorisés" ! >>)
Cf http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2014/09/le-racisme-comme-systeme.html »
Copie de sauvegarde : https://files.nekoblog.org/uploads/imgs/axes-of-privilege.png
(via http://tools.aldarone.fr/share/?1NETWg)
EDIT : Voir aussi : http://fspot.org/lnk/?HePrcA (via https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?w_efiQ)
« C'est pas un axe méchants/gentils (ou alors je suis Satan :( ), c'est une liste de privilèges, probablement non exhaustive, et qui manque peut être aussi de pondérations (être âgé me semble moins défavorisant qu'être pauvre).
Il ne s'agit pas de dire que tous les jeunes oppressent activement leurs aînés, ou que les hétérosexuels oppressent activement les homosexuels. Il s'agit de constater que notre société dans son ensemble favorise certains traits, et que ne pas en être doté est donc défavorisant.
En tant que privilégiés, on n'a rien de particulier à faire pour bénéficier positivement de tout ça. Il suffit de "faire comme on a toujours fait", de suivre les chemins tracés. En tant que défavorisé, on est en revanche forcés de mener une lutte active et difficile (d'autant plus qu'on nous met des bâtons dans les roues). D'où les mots "oppression" et "résistance" qui peuvent paraître forts quand on est dans la partie supérieure du graphique, mais qui traduisent un vécu bien concret pour d'autres.
(pour info, c'est pourtant l'impression que j'ai eu au début en voyant cette image : << tiens, pourquoi ils opposent "privilège" et "oppression/résistance" ? Je n'ai pas l'impression d'être un "oppresseur", ils auraient dû mettre "privilégiés" / "défavorisés" ! >>)
Cf http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2014/09/le-racisme-comme-systeme.html »
Petit portrait de Kathleen Hanna, personnalité importante (à mon sens) du rock alternatif US et du Riot Grrrl, malheureusement assez méconnue en France.
EDIT : 2 titres (les plus connus ?) de Le Tigre, Deceptacon (https://www.youtube.com/watch?v=KHOZwyNilZs) et Hot Topic (https://www.youtube.com/watch?v=0idmTWxFs1A)
EDIT : 2 titres (les plus connus ?) de Le Tigre, Deceptacon (https://www.youtube.com/watch?v=KHOZwyNilZs) et Hot Topic (https://www.youtube.com/watch?v=0idmTWxFs1A)