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téléchargement-illégal
« “Il y a très peu de chances de tomber sur quelque chose par hasard, explique Marie Turcan, rédactrice en chef de Numerama. L’algorithme met en avant d’abord des contenus produits par Netflix, et ensuite des contenus qui correspondent au profil de l’utilisateur.”
Or le serpent se mord la queue : les cinéphilies récemment écloses se sont pour la plupart constituées entre les murs des plateformes. La génération née après 2000 dispose de moins d’outils que la précédente pour explorer d’autres horizons cinématographiques, car elle a en grande partie perdu l’usage (et souvent l’aptitude) du téléchargement pirate. »
(je saurais pas dire si il faut nuancer ou pas ces propos, mais à titre perso les sites type surrealmoviez me manque quand même pas mal)
Or le serpent se mord la queue : les cinéphilies récemment écloses se sont pour la plupart constituées entre les murs des plateformes. La génération née après 2000 dispose de moins d’outils que la précédente pour explorer d’autres horizons cinématographiques, car elle a en grande partie perdu l’usage (et souvent l’aptitude) du téléchargement pirate. »
(je saurais pas dire si il faut nuancer ou pas ces propos, mais à titre perso les sites type surrealmoviez me manque quand même pas mal)
@robenfarzad : « Digital Music News survey: #Spotify’s payout rate at 0.4 cents per stream -- a paltry rate translating to just $12,231 for cellist Zoë Keating, though her songs were played 2.25 million times by 241,000 people in 2018
https://www.barrons.com/articles/spotifys-stock-is-risky-because-the-music-industry-is-not-changing-fast-enough-51555708535 »
https://www.barrons.com/articles/spotifys-stock-is-risky-because-the-music-industry-is-not-changing-fast-enough-51555708535 »
Et le bouquin est plutôt sympa à lire.
« La principale conclusion est que sans l’illégalité, sans le piratage, le partage, les zones grises, les échanges entre internautes, cette façon de bousculer, [l'industrie musicale] est un monde qui n’avance pas. »
« La principale conclusion est que sans l’illégalité, sans le piratage, le partage, les zones grises, les échanges entre internautes, cette façon de bousculer, [l'industrie musicale] est un monde qui n’avance pas. »
« De Mozart à Napster, la musique a toujours circulé comme bon lui semble, loin du cadre juridique et commercial qu’on a tenté de lui imposer. Au Vatican, dans les faubourgs populaires de Londres au XIXe siècle ou dans le sous-sol de Bob Dylan, l’appétit de musique sera toujours plus fort que la loi. »
« A compilation of stories about sharing, distributing and experiencing cultural contents outside the boundaries of local economies, politics, or laws »
Dispo gratuitement en pdf (pas l'air d'y avoir d'epub), et en impression à la demande payante.
(via https://twitter.com/Calimaq/status/671951872526299136)
Dispo gratuitement en pdf (pas l'air d'y avoir d'epub), et en impression à la demande payante.
(via https://twitter.com/Calimaq/status/671951872526299136)
« Quatorze millions de Français. C’est le nombre d’internautes qui ont consulté, au moins une fois par mois, des sites « pirates », selon le dernier chiffrage de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) réalisé cet été. « Et, encore, c’est une estimation basse, due à des contraintes méthodologiques. La réalité est sans doute au dessus », souligne Frédéric Delacroix, délégué général de cette structure représentant les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel. »
À corréler avec https://links.nekoblog.org/?oJIeGQ
À corréler avec https://links.nekoblog.org/?oJIeGQ
La nouvelle campagne anti-piratage d'Universal. Pour citer un tweet : « If you thought anti-piracy ads couldn't be more insane, you underestimated Universal Music » (https://twitter.com/mmasnick/status/628967731044323328)
« La Hadopi se cherche actuellement une nouvelle voie, plutôt treillis-kaki-rangers que pôle de recherche sur la propriété intellectuelle. »
Et ça, ça pue. Les études sur la possible légalisation des sites de partage non-marchands (un site de "partage" avec de la pub est déjà un site marchand) étaient vraiment ce qui rendait Hadopi intéressante.
Chez Reflets > https://reflets.info/hadopi-le-secretaire-general-nest-plus-en-poste/
EDIT : http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/hadopi/actualite-775428-hadopi-perd-secretaire-general.html
« Quand "déplaire aux peoples proches du pouvoir en faisant son boulot" se traduit par "fragiliser l'institution". » (https://twitter.com/laurentchemla/status/628214747754823683)
Et ça, ça pue. Les études sur la possible légalisation des sites de partage non-marchands (un site de "partage" avec de la pub est déjà un site marchand) étaient vraiment ce qui rendait Hadopi intéressante.
Chez Reflets > https://reflets.info/hadopi-le-secretaire-general-nest-plus-en-poste/
EDIT : http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/hadopi/actualite-775428-hadopi-perd-secretaire-general.html
« Quand "déplaire aux peoples proches du pouvoir en faisant son boulot" se traduit par "fragiliser l'institution". » (https://twitter.com/laurentchemla/status/628214747754823683)
Rigolo de demander le déréférencement de 127.0.0.1. Si traitement automatisé il y a, j'imagine que leur bot a détecté une copie illégale du film sur leur propre serveur. ^^
Shorter : "Avant je téléchargeais illégalement comme un porcinet, mais maintenant le torrent c'est "has-been", et Spotify, c'est trop trop "in". Pis là, j'ai écrit un livre et ce serait cool que les gens ne le télécharge pas illégalement. Et même que plutôt que d'effacer mes 9 HDD plein à craquer, je les ai fait détruire par une entreprise spécialisée. Trop trop classe la rédemption. Faites comme moi."
Le papier (traduit un peu maladroitement) parait tellement "caricatural" qu'avec un peu de parano on pourrait presque penser qu'il est sponsorisé par une quelconque industrie culturelle. ^^
Le papier (traduit un peu maladroitement) parait tellement "caricatural" qu'avec un peu de parano on pourrait presque penser qu'il est sponsorisé par une quelconque industrie culturelle. ^^
En fait, je trouverais presque ça triste que le numérique ne tue pas les industries culturelles.
Reste qu'elles sont de moins en moins crédibles dans leur rôle de Caliméro.
Reste qu'elles sont de moins en moins crédibles dans leur rôle de Caliméro.
EDIT : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1395716-reforme-d-hadopi-suppression-du-juge-lobbying-un-rapport-dramatique-pour-nos-libertes.html
https://www.laquadrature.net/fr/rapport-hadopi-au-senat-le-pire-est-devant-nous
EDIT² : http://www.nextinpact.com/news/95756-une-carotte-a-10-millions-d-euros-pour-baton-hadopi.htm
https://www.laquadrature.net/fr/rapport-hadopi-au-senat-le-pire-est-devant-nous
EDIT² : http://www.nextinpact.com/news/95756-une-carotte-a-10-millions-d-euros-pour-baton-hadopi.htm
Comme il est dit dans l'intro (et plus loin dans l'article), ce projet est (pour l'instant ?) mis de côté. Mais c'est tout de même à mettre en parallèle avec ça http://links.nekoblog.org/?VC1bLQ et ça https://links.nekoblog.org/?ppPs6A pour qu'on puisse imaginer des trucs vraiment intrusifs en matière de "lutte contre le téléchargement illégal" (et je ne doute pas une seule seconde que ces "trucs vraiment intrusifs" fassent fantasmer les ayant-droits).
Je cite tout de même un passage :
« Comme le Renseignement, la Hadopi devient aspirateur à données personnelles
Mais pour établir une liste noire, encore faut-il doter les agents des connaissances suffisantes. Aucun souci ! L’avant-projet de loi compte les doter du pouvoir d’obtenir les « informations ou des documents » détenus par d’autres personnes publiques, à condition toutefois que cette aspiration soit « proportionnelle » à leurs missions.
Cette notion « d’informations et documents » n’est pas neutre. Pour la petite histoire, on la retrouve dans la loi de programmation militaire ou plus récemment encore dans le projet de loi sur le renseignement, lorsqu’il s’agit de définir le diamètre du pipeline à données personnelles que peuvent aspirer les services du renseignement. Seul hic, ces dispositions, qui n’ont d’ailleurs pas suscité de bien vifs émois chez les ayants droit, sont désormais la cible d’une question prioritaire de constitutionnalité initiée par la Quadrature du Net, FDN et FFDN qui la jugent trop floue, comme nous l'a décrit Benjamin Bayart. Son périmètre n’est en effet pas limité aux seules données de connexion et au surplus. Il laisse de côté le statut des professions où la notion de secret est de première importance (journalistes, avocats, etc.).
Mais revenons à notre Hadopi testostéronée. Celle-ci se voit tout autant reconnaitre le droit de butiner l’ensemble des données techniques « conservées et traitées » par tous les acteurs du Net, FAI et opérateurs en tête. Ce n’est pas tout : les agents peuvent également accéder aux sites considérés comme illicites afin d’y télécharger une œuvre et donc amasser les preuves à charge, sans retombées pénales sur leurs épaules. »
Je cite tout de même un passage :
« Comme le Renseignement, la Hadopi devient aspirateur à données personnelles
Mais pour établir une liste noire, encore faut-il doter les agents des connaissances suffisantes. Aucun souci ! L’avant-projet de loi compte les doter du pouvoir d’obtenir les « informations ou des documents » détenus par d’autres personnes publiques, à condition toutefois que cette aspiration soit « proportionnelle » à leurs missions.
Cette notion « d’informations et documents » n’est pas neutre. Pour la petite histoire, on la retrouve dans la loi de programmation militaire ou plus récemment encore dans le projet de loi sur le renseignement, lorsqu’il s’agit de définir le diamètre du pipeline à données personnelles que peuvent aspirer les services du renseignement. Seul hic, ces dispositions, qui n’ont d’ailleurs pas suscité de bien vifs émois chez les ayants droit, sont désormais la cible d’une question prioritaire de constitutionnalité initiée par la Quadrature du Net, FDN et FFDN qui la jugent trop floue, comme nous l'a décrit Benjamin Bayart. Son périmètre n’est en effet pas limité aux seules données de connexion et au surplus. Il laisse de côté le statut des professions où la notion de secret est de première importance (journalistes, avocats, etc.).
Mais revenons à notre Hadopi testostéronée. Celle-ci se voit tout autant reconnaitre le droit de butiner l’ensemble des données techniques « conservées et traitées » par tous les acteurs du Net, FAI et opérateurs en tête. Ce n’est pas tout : les agents peuvent également accéder aux sites considérés comme illicites afin d’y télécharger une œuvre et donc amasser les preuves à charge, sans retombées pénales sur leurs épaules. »
Extrait : « Les bibliothèques publiques apparurent au milieu du XIXe siècle. À l’époque, les éditeurs entrèrent dans une rage folle : ils avaient milité pour que le prêt de livres soit déclaré illégal, arguant que lire un livre sans rien payer s’apparentait à « du vol ». En conséquence de quoi ils considéraient les bibliothèques de l’époque comme des nids de criminalité et de grand-banditisme (ces bibliothèques se décrivaient comme « à abonnement », si bien qu’on leur reprochait donc d’en tirer des profits). »
Je serais assez curieux de trouver des textes du XIXème à ce propos.
Je serais assez curieux de trouver des textes du XIXème à ce propos.
Un article succinct de 2012 sur les communautés privées de partage de fichiers.