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« Marrant de voir que les occidentaux découvrent le principe de l’influence politique et culturelle des médias étrangers depuis l’émergence d’AJ+. Évidemment que le Qatar a une idée derrière la tête, mais pas plus que la France avec France 24/TV5 et le Royaume-Uni avec la BBC.
Suffit de voir un peu la mainmise qu’a RFI en Afrique francophone. L’influence qu’elle a dans la manière dont le continent est raconté aux Africains eux-mêmes est incroyable.
Je me rappelle d’ailleurs quand j’étais gosse/ado au bled je me demandais souvent pourquoi c’était aussi facile d’avoir accès à TV5, RFI et feu CFI TV avec de simples antennes. Naïf que j’étais!
Et je suis pas tellement fan d’AJ+ justement à cause de leur hypocrisie sur le Qatar mais leur succès est facile à comprendre: ils ont capté qu’il y avait des sujets et des populations complètement ignorés par les médias traditionnels. Ils surfent dessus. »
Suffit de voir un peu la mainmise qu’a RFI en Afrique francophone. L’influence qu’elle a dans la manière dont le continent est raconté aux Africains eux-mêmes est incroyable.
Je me rappelle d’ailleurs quand j’étais gosse/ado au bled je me demandais souvent pourquoi c’était aussi facile d’avoir accès à TV5, RFI et feu CFI TV avec de simples antennes. Naïf que j’étais!
Et je suis pas tellement fan d’AJ+ justement à cause de leur hypocrisie sur le Qatar mais leur succès est facile à comprendre: ils ont capté qu’il y avait des sujets et des populations complètement ignorés par les médias traditionnels. Ils surfent dessus. »
« J'avais du mal à comprendre la défiance des gens vis à vis de BFM. Je suis journaliste et diplômée d'une école. J'ai donc décidé de regarder exclusivement BFM pendant trois jours. La suite va vous étonner. (thread).
Premier jour de mon long calvaire : surlendemain de la manif du 1er décembre. On apprend que plusieurs personnes sont blessées par des tirs de lacrymo. Une personne est décédée (Marseille) une autre a perdu sa main Pendant ce temps BFM passe en boucle un reportage sur les CRS agressés par "les manifestants". Oui ... Les manifestants. Aucune personne ne parle des blessés, ni des conditions de travail desdits CRS (qui ont bossé plus de 20H. Ce sera le seul reportage de la journée.
Pas un mot sur les gens dans les blocages, leurs revendications etc. Mais un expert business explique aux commercants des champs élysées comment se faire rembourser des dégats. L'animateur - qui devrait brûler se carte de presse - se lamente sur "les pauvres commercants. (On parle quand même de multinationales dont la moitié payent pas leurs impôts en France, on est sur les champs élysées je rappelle c'est pas des patrons de PME). Le mec censé être journaliste continue sa litanie sur "les touristes qui vont avoir une mauvaise image de la France.
Donc les gilets jaunes racontent qu'ils galèrent à bouffer le soir et BFM est en boucle sur les Qataris qui pourront pas acheter des sac channel. Je suis journaliste, payée au smic. Je comprends pas tellement la logique de ce confrère.
Je rappelle qu'un journaliste ne doit pas donner son opinion mais interroger des gens. Je suis sceptique quant à la démarche de BFM, voire j'ai envie de brûler ma télé. En plateau un gilet jaune - enfin. Ils ont trouvé le seul GJ macroniste (il a voté macron et compte le refaire) Blanquer est sur le plateau- s'en suit 40 minutes de non verification des faits total - on explique que la France est "en pointe pour faire payer les impôts aux Gafa - sans que personne intervienne. C'est pas de l'info, c'est un espace politique.
Le gilet jaune appelle les lycéens à ne plus bloquer les lycées et à se calmer, Blanquer approuve. Le gilet jaune appelle à ne pas manifester le samedi qui suit. On se demande encore si c'est une chaine d'info.
Le reste de la semaine, c'est pareil et en pire. On répète en boucle "qu'il y aura des morts", je savais pas que les journalistes étaient des prophètes. Une journaliste dit "les manifestants passent à l'offensive avec du sérum physiologique". Je savais pas que de l'eau pouvait servir d'arme de guerre. Tout ce que j'ai appris à l'école (bien vérifier ses sources, ne jamais émettre de jugement de valeur ni d'avis personnel, bien vérifier à l'équilibre des paroles) n'est pas appliqué par BFM. Et pire que ça - 80 % du temps d'antenne est réservé aux "experts" et autre éditorialistes. Ils ne sont jamais contredits et sont majoritairement libéraux, en accord avec la politique gouvernementale. Là aussi, c'est loin d'être du journalisme.
Je vais pas vous faire toute la semaine sur BFM - juste aucune image des lycéens arrêtés à Mantes-la-jolie, toujours rien sur les blessés, rien sur l'enquête contre Ruffin, rien sur les rassemblements festifs. Alors que 80% du temps d'antenne c'est meubler sur du vide.
Samedi je vais manifester : marche pacifique, sans heurt (avec le cortège antiraciste) et bon enfant. Les scènes de danse ne sont pas reprise par BFM, à la place on voit non stop, les champs élysées qui brûlent. Le mot "casseur" est prononcé 145 fois. Partout en France, des images de gens qui défilent - pacifiquement. Pour la première fois, les gilets jaunes et écolos convergent. Une image super forte puisque le mouvement des gilets jaunes part d'une ""grogne"" contre une taxe ""écolo"". Mais ça, BFM s'en fout. Ca fait pas du chiffre. Savoir que 175.000 personnes marchent ensemble, que les morts annoncés ne sont que fiction et que 80% de la France est calme. Ils sont en boucle sur Paris et les casseurs, de manière à croire que la mobilisation se résume à ça.
Le retour des experts qui clament que "c'est un gros succès pour le gouvernement" et que "1300 arrestations c'est bien". Donc on ne parle pas de du côté pacifique mais surtout on loue le fait que des gens aient été arrêtés, parfois parce qu'ils avaient des lunettes de piscine.
Personne ne s'interrogera sur la légitimité des arrestations pour BFM, c'est normal (je rappelle qu'ils se prétendent journaliste). Aucun avocat, rien. Juste des gens qui se félicitent de l'action gouvernementale.
Je m'arrête là, incrédule et vraiment en colère. En colère parce que ça me heurte de voir qu'on fait la part belle à des éditorialistes, dont le seul travail est d'exposer un avis basé sur du vent, sans avoir parlé avec la moindre personne au smic depuis 1992. j'en peux plus de ce mépris de classe suintant, de la part d'une infime partie de notre profession. J'en peux plus de voir un fossé se créer entre les citoyens et les journalistes parce qu'il y a une dizaine d'abrutis qui déshonorent notre profession.
Parce qu'une partie des journalistes trouvent ça plus "noble" d'aller diner avec Edouard Philippe et de faire un direct devant l'Elysée, plutôt que de sortir de Paris pour faire un reportage.
Chaque année, 60% d'une promotion sort de sciences-po, que les gens issus de la diversité, après un long parcours du combattant pour arriver à être diplômé, se retrouvent dans un monde du travail où le carnet d'adresse et les habitus sociaux comptent plus que bosser correctement
Je comprends, au vu de BFM, que les gens nous méprisent. Mais j'ai envie de leur dire : nous journaliste, on est aussi des damnés, prêts à bosser trois semaines sur une enquête pour toucher 100 euros, prêts à faire des journées de douze heures d'affilées à copier-coller des depêches de 5 heures du matin à 14 heures, à accepter de renoncer à tous nos droits élémentaires, a être payés moins que le smic horaire. Mais tant que des "experts" et autres éditorialistes, feront autant de mal à notre profession, ce sera très compliqué de renouer ce dialogue là avec le reste de la population. Je vous laisse avec trois trucs entendus sur BFM.
Des CRS qui chargent des manifestants (non armés) à cheval. Et des gens en plateau (les mecs de BFM ont jamais vu un terrain de leur vie) qui s'extasient "c'est beau".
Un gilet jaune qui explique qu'il trouve ça scandaleux que l'Etat brade au privé les aéroports et les barrages. Un expert lui répond "de toute façon vous êtes pas un vrai gilet jaune, vous parlez trop bien pour être un gilet jaune. »
Premier jour de mon long calvaire : surlendemain de la manif du 1er décembre. On apprend que plusieurs personnes sont blessées par des tirs de lacrymo. Une personne est décédée (Marseille) une autre a perdu sa main Pendant ce temps BFM passe en boucle un reportage sur les CRS agressés par "les manifestants". Oui ... Les manifestants. Aucune personne ne parle des blessés, ni des conditions de travail desdits CRS (qui ont bossé plus de 20H. Ce sera le seul reportage de la journée.
Pas un mot sur les gens dans les blocages, leurs revendications etc. Mais un expert business explique aux commercants des champs élysées comment se faire rembourser des dégats. L'animateur - qui devrait brûler se carte de presse - se lamente sur "les pauvres commercants. (On parle quand même de multinationales dont la moitié payent pas leurs impôts en France, on est sur les champs élysées je rappelle c'est pas des patrons de PME). Le mec censé être journaliste continue sa litanie sur "les touristes qui vont avoir une mauvaise image de la France.
Donc les gilets jaunes racontent qu'ils galèrent à bouffer le soir et BFM est en boucle sur les Qataris qui pourront pas acheter des sac channel. Je suis journaliste, payée au smic. Je comprends pas tellement la logique de ce confrère.
Je rappelle qu'un journaliste ne doit pas donner son opinion mais interroger des gens. Je suis sceptique quant à la démarche de BFM, voire j'ai envie de brûler ma télé. En plateau un gilet jaune - enfin. Ils ont trouvé le seul GJ macroniste (il a voté macron et compte le refaire) Blanquer est sur le plateau- s'en suit 40 minutes de non verification des faits total - on explique que la France est "en pointe pour faire payer les impôts aux Gafa - sans que personne intervienne. C'est pas de l'info, c'est un espace politique.
Le gilet jaune appelle les lycéens à ne plus bloquer les lycées et à se calmer, Blanquer approuve. Le gilet jaune appelle à ne pas manifester le samedi qui suit. On se demande encore si c'est une chaine d'info.
Le reste de la semaine, c'est pareil et en pire. On répète en boucle "qu'il y aura des morts", je savais pas que les journalistes étaient des prophètes. Une journaliste dit "les manifestants passent à l'offensive avec du sérum physiologique". Je savais pas que de l'eau pouvait servir d'arme de guerre. Tout ce que j'ai appris à l'école (bien vérifier ses sources, ne jamais émettre de jugement de valeur ni d'avis personnel, bien vérifier à l'équilibre des paroles) n'est pas appliqué par BFM. Et pire que ça - 80 % du temps d'antenne est réservé aux "experts" et autre éditorialistes. Ils ne sont jamais contredits et sont majoritairement libéraux, en accord avec la politique gouvernementale. Là aussi, c'est loin d'être du journalisme.
Je vais pas vous faire toute la semaine sur BFM - juste aucune image des lycéens arrêtés à Mantes-la-jolie, toujours rien sur les blessés, rien sur l'enquête contre Ruffin, rien sur les rassemblements festifs. Alors que 80% du temps d'antenne c'est meubler sur du vide.
Samedi je vais manifester : marche pacifique, sans heurt (avec le cortège antiraciste) et bon enfant. Les scènes de danse ne sont pas reprise par BFM, à la place on voit non stop, les champs élysées qui brûlent. Le mot "casseur" est prononcé 145 fois. Partout en France, des images de gens qui défilent - pacifiquement. Pour la première fois, les gilets jaunes et écolos convergent. Une image super forte puisque le mouvement des gilets jaunes part d'une ""grogne"" contre une taxe ""écolo"". Mais ça, BFM s'en fout. Ca fait pas du chiffre. Savoir que 175.000 personnes marchent ensemble, que les morts annoncés ne sont que fiction et que 80% de la France est calme. Ils sont en boucle sur Paris et les casseurs, de manière à croire que la mobilisation se résume à ça.
Le retour des experts qui clament que "c'est un gros succès pour le gouvernement" et que "1300 arrestations c'est bien". Donc on ne parle pas de du côté pacifique mais surtout on loue le fait que des gens aient été arrêtés, parfois parce qu'ils avaient des lunettes de piscine.
Personne ne s'interrogera sur la légitimité des arrestations pour BFM, c'est normal (je rappelle qu'ils se prétendent journaliste). Aucun avocat, rien. Juste des gens qui se félicitent de l'action gouvernementale.
Je m'arrête là, incrédule et vraiment en colère. En colère parce que ça me heurte de voir qu'on fait la part belle à des éditorialistes, dont le seul travail est d'exposer un avis basé sur du vent, sans avoir parlé avec la moindre personne au smic depuis 1992. j'en peux plus de ce mépris de classe suintant, de la part d'une infime partie de notre profession. J'en peux plus de voir un fossé se créer entre les citoyens et les journalistes parce qu'il y a une dizaine d'abrutis qui déshonorent notre profession.
Parce qu'une partie des journalistes trouvent ça plus "noble" d'aller diner avec Edouard Philippe et de faire un direct devant l'Elysée, plutôt que de sortir de Paris pour faire un reportage.
Chaque année, 60% d'une promotion sort de sciences-po, que les gens issus de la diversité, après un long parcours du combattant pour arriver à être diplômé, se retrouvent dans un monde du travail où le carnet d'adresse et les habitus sociaux comptent plus que bosser correctement
Je comprends, au vu de BFM, que les gens nous méprisent. Mais j'ai envie de leur dire : nous journaliste, on est aussi des damnés, prêts à bosser trois semaines sur une enquête pour toucher 100 euros, prêts à faire des journées de douze heures d'affilées à copier-coller des depêches de 5 heures du matin à 14 heures, à accepter de renoncer à tous nos droits élémentaires, a être payés moins que le smic horaire. Mais tant que des "experts" et autres éditorialistes, feront autant de mal à notre profession, ce sera très compliqué de renouer ce dialogue là avec le reste de la population. Je vous laisse avec trois trucs entendus sur BFM.
Des CRS qui chargent des manifestants (non armés) à cheval. Et des gens en plateau (les mecs de BFM ont jamais vu un terrain de leur vie) qui s'extasient "c'est beau".
Un gilet jaune qui explique qu'il trouve ça scandaleux que l'Etat brade au privé les aéroports et les barrages. Un expert lui répond "de toute façon vous êtes pas un vrai gilet jaune, vous parlez trop bien pour être un gilet jaune. »
« L’actualité est assez anxiogène, on ne peut pas totalement désespérer la France qui se lève. En même temps qu’on lui sert chaque matin son bol de catastrophes, il est indispensable de lui offrir aussi l’antidote : des héros qui luttent pour éviter ces catastrophes. »
« le journalisme télévisuel est globalement dans la merde »
« Dans C Politique, on apprend que si la loi anti "Fake News" était passée en 2012, Mediapart n'aurait jamais pu sortir le document qui prouve le financement libyen de la campagne de Sarkozy.
Sarkozy avait attaqué en diffamation, et il a fallu attendre 4 ans pour que les juges donnent raison à Mediapart. Avec la loi anti fake news, dans sa forme actuelle, l'article aurait été censuré, car c'était en période de campagne.
Comme avec la loi du secret des affaires, ce n'est pas à l'Etat de décider ce qui est de la "bonne information" ou non. Car l'Etat ne peut pas être neutre à ce sujet. C'est purement et simplement une limitation de la liberté de la presse
De toutes façons on ne résoudra pas le problème des fake news avec une loi, tant qu'il y aura des gens qui les font et des gens qui ont envie d'y croire. C'est aux journalistes de faire correctement leur travail, et pour ça il faut qu'on leur laisse le faire. »
Sarkozy avait attaqué en diffamation, et il a fallu attendre 4 ans pour que les juges donnent raison à Mediapart. Avec la loi anti fake news, dans sa forme actuelle, l'article aurait été censuré, car c'était en période de campagne.
Comme avec la loi du secret des affaires, ce n'est pas à l'Etat de décider ce qui est de la "bonne information" ou non. Car l'Etat ne peut pas être neutre à ce sujet. C'est purement et simplement une limitation de la liberté de la presse
De toutes façons on ne résoudra pas le problème des fake news avec une loi, tant qu'il y aura des gens qui les font et des gens qui ont envie d'y croire. C'est aux journalistes de faire correctement leur travail, et pour ça il faut qu'on leur laisse le faire. »
« Nous avons analysé le compte Twitter de Florian Philippot, sur lequel il annonce de façon systématique ses passages télé et radio. Selon nos calculs, entre septembre 2015 et septembre 2017, il est au moins passé dans 554 émissions de télé et de radio, en plateau pour débattre ou en duplex pour réagir à l'actualité. Dans le détail, les chaînes d'info remportent la palme des médias qui invitent le plus Florian Philippot. Sur ces 338 passages sur ces chaînes, environ 36% l'ont été sur BFMTV, 26% sur CNEWS, 25% sur LCI et 13% sur franceinfo. »
Ça me rappelle un tweet publié juste après Charlottesville
« "Let's call them alt right"
"Let's feature them in magazines"
"Lets engage them as legitimate thinkers in public forums"
-Libs » (https://twitter.com/Lexual__/status/896381728113270785)
Ça me rappelle un tweet publié juste après Charlottesville
« "Let's call them alt right"
"Let's feature them in magazines"
"Lets engage them as legitimate thinkers in public forums"
-Libs » (https://twitter.com/Lexual__/status/896381728113270785)
Vomir
« Mais pourquoi les journalistes parlent-il tous de la même façon ? Que le journal télévisé annonce un accident nucléaire ou l'arrivée du beau temps, les voix off des reportages se ressemblent toutes. Exagération, articulation excessive, pauses artificielles, formules toutes faites... L'auteure, ancienne apprentie-journaliste au JT, a elle aussi dû se plier aux lois de "la bonne voix". Elle raconte le formatage avec humour et pose la question à un expert : Pascal Doucet-Bon, ex-rédacteur en chef du 20h de France 2. Et là, c'est le drame ! Un documentaire de Victoire Tuaillon »
Sauvegarde : https://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/arte-radio-2017.04.06-pourquoi-journalistes-accent-ridicule.mp3 21mo, 9min
(via http://shaarli.mydjey.eu/?5vGi_A)
Sauvegarde : https://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/arte-radio-2017.04.06-pourquoi-journalistes-accent-ridicule.mp3 21mo, 9min
(via http://shaarli.mydjey.eu/?5vGi_A)
« C’est une aventure fabuleuse, où les découvertes sont permanentes, un réservoir inépuisable de belles images et de grandes questions, et pourtant l’exploration spatiale n’occupe qu’une toute petite place – paradoxalement pas toujours judicieuse – dans l’information généraliste. Pourquoi cette indifférence ? L’univers entier est-il trop vaste pour le journal télévisé ? Réponses avec nos quatre invités : Florence Porcel, vulgarisatrice scientifique notamment sur Youtube, Séverine Klein, responsable de la communication numérique au Cnes, le centre national d’études spatiales, Philippe Henarejos, rédacteur en chef de la revue Ciel et Espace et Axel Villard-Faure, journaliste de La tête au carré, l’émission scientifique de France Inter. »