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Klô Pelgag, c'est l'artiste qui te parle de la leucémie sur une mélodie légère avec un texte qui l'est forcément beaucoup moins. Et ça fonctionne.
Je crois que j'ai une nouvelle artiste coup de cœur.
Je crois que j'ai une nouvelle artiste coup de cœur.
« Tout le monde déteste la police, parce qu'un flic quand il pisse s'en fout plein les cuisses. »
« Les clans des rues les clandestins
Les cris des chiens hurlent à la ronde
J'suis pas inscrit sur la mappemonde
Y a pas d'pays pour les vauriens, les poètes et les baladins
Y a pas d'pays, si tu le veux, prends le mien
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
Que Paris est laid quand il se croit Français »
Les cris des chiens hurlent à la ronde
J'suis pas inscrit sur la mappemonde
Y a pas d'pays pour les vauriens, les poètes et les baladins
Y a pas d'pays, si tu le veux, prends le mien
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
Que Paris est laid quand il se croit Français »
« Détournement d'un clip d'immortal, le groupe de black métal norvégien. Ils nous offrent une version inédite de Jardin d'hiver. Hommage à Henri Salvador, espérons que le paradis reçoit internet... »
:D
:D
Quand un 1er mai, tu retombes un peu par hasard (les joies des playlists aléatoires de Clémentine) sur cette reprise d'une chanson de Jules Jouy (1887) en hommage aux pendus de Chicago (https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Haymarket_Square).
L'album "Noir... et rouge aussi un peu" (2003) des Amis d'ta Femme est un album de reprises de « chansons d'esprits libertaires » composées entre 1870 et 2000. Dans le livret du CD, chaque chanson est accompagnée d'un texte qui la replace dans son contexte historique. Je me permets de recopier celui qui accompagne ce "Sang des Martyrs" (somme toute assez similaire au texte de la page Wikipedia du massacre en question).
« Les pendus de Chicago
En 1868, une loi américaine reconnaît, sans l'appliquer, le principe syndical des 3x8, c'est à dire 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de détente. À partir de 1869, les ouvriers américains luttent pour la mise en pratique de cette loi, afin d'obtenir de meilleures conditions de travail, mais aussi pour l'abolition du salariat. La première grève a lieu en 1877 à Pittsburgh. En octobre 1884, une date est choisie pour la mobilisation massive des ouvriers, alors que les usines licencient en bloc.
Ainsi, le samedi 1er mai 1886, les syndicats de la Fédération Américaine du Travail et le journal anarchiste "The Alarm" appellent à la grève générale, qui est largement suivie, mobilisant près de 340.000 salariés et bloquant au moins 12.000 usines dans tout le pays. À Chicago, alors que la manifestation se disperse, deux cents policiers font irruption et chargent les ouvriers : un mort et des dizaines de blessés. la violence policière suscite un appel à un rassemblement de protestation pour le 4 mai au Haymarket Square. Mais la veille, lors d'un meeting dans les usines Mac Cormick (où 1200 salariés viennent d'être récemment licenciés), les policiers tuent six travailleurs et en blessent une cinquantaine pour protéger les "jaunes", des ouvriers embauchés pour casser les grèves. Aussi le 4 mai, tout Chicago est paralysé par une grève générale. La manif de protestation a lieu dans la soirée, rassemblant 15.000 personnes. Le maire Carter Harrison y assiste, convaincu que rien ne va se passer, et demande au chef de la police John Bonfield de lever le dispositif de sécurité. Les gens se dispersent, il n'en reste que quelques centaines au Haymarket, quand soudain 180 policiers foncent vers la foule. Aussitôt, venue d'on ne sait où, une bombe à mèche est lancée sur les flics, y faisant un mort et des dizaines de blessés. Les forces de l'ordre ripostent immédiatement en tirant sur la foule, tuant cinq ouvriers.
L'État décrète la loi martiale. Huit militants, dont trois seulement présents au Haymarket, sont arrêtés. Leur procès commence le 21 juin 1886. Le procureur Julius Grinnel déclare au jury : « Il n'y a qu'un pas de la République à l'anarchie. (...) Ces huit hommes ont été choisis parce qu'ils sont des meneurs. Ils ne sont pas plus coupables que les milliers de personnes qui les suivent.
Messieurs du jury : condamnez ces hommes, faites d'eux un exemple, faites-les pendre et vous sauverez nos institutions et notre société. C'est vous qui déciderez si nous allons faire ce pas vers l'anarchie, ou non. »
Cinq d'entre eux sont condamnés à mort et pendus le 11 novembre 1887 : August Spies, George Engel, Albert Parsons, Adolph Fischer, et Louis Lingg qui se pend dans sa cellule. Plus de 500.000 personnes se pressent aux funérailles des "martyrs du Haymarket". Le 26 juin 1893, les rescapés Oscar Neebe, Michael Schwab et Samuel Fielden sont officiellement libérés, leur innocence étant reconnue, ainsi que le fait qu'ils ont été les victimes d'un procès hystérique, biaisé et partial.
C'est en leur mémoire, et pour rappeler ces événements, que le congrès de l’Internationale Socialiste réuni à Paris en 1889, choisira le 1er mai comme journée de lutte sociale pour les travailleurs du monde entier. Bien évidemment, le 1er mai sera immédiatement contesté par les autorités et les premières manifestations en France prennent une tournure violente. Comme à Vienne le 1er mai 1890, où la manifestation tourne à l'émeute, s'achève par l'arrestation des "meneurs" et le déclenchement de grèves pendant une semaine. Le 1er mai suivant à Fourmie, l'armée tire sur la foule : 10 morts. Le même jour, quelques dizaines de militants réunis place de la République à Levallois-Perret improvisent, drapeau rouge en tête, une manifestation en direction de Clichy. Profitant de l'arrêt du cortège, des policiers cherchent à confisquer le drapeau. Une bagarre, puis une fusillade éclatent. Le rassemblement se disperse, mais la police arrête trois manifestants blessés par balle. Jugés, ils sont lourdement condamnés le 28 août 1891.
Cet acharnement des autorités contre les anarchistes et les mouvements populaires décidera Ravachol, Auguste Vaillant et Émile Henry à commettre des attentats. Jusqu'au début du XXe siècle, le 1er mai conservera son aspect revendicatif et libertaire avant d'être finalement récupéré par la révolution bolchevique, puis par les nazis, et enfin par le régime de Vichy qui le travestira en "Fête du travail". »
L'album "Noir... et rouge aussi un peu" (2003) des Amis d'ta Femme est un album de reprises de « chansons d'esprits libertaires » composées entre 1870 et 2000. Dans le livret du CD, chaque chanson est accompagnée d'un texte qui la replace dans son contexte historique. Je me permets de recopier celui qui accompagne ce "Sang des Martyrs" (somme toute assez similaire au texte de la page Wikipedia du massacre en question).
« Les pendus de Chicago
En 1868, une loi américaine reconnaît, sans l'appliquer, le principe syndical des 3x8, c'est à dire 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de détente. À partir de 1869, les ouvriers américains luttent pour la mise en pratique de cette loi, afin d'obtenir de meilleures conditions de travail, mais aussi pour l'abolition du salariat. La première grève a lieu en 1877 à Pittsburgh. En octobre 1884, une date est choisie pour la mobilisation massive des ouvriers, alors que les usines licencient en bloc.
Ainsi, le samedi 1er mai 1886, les syndicats de la Fédération Américaine du Travail et le journal anarchiste "The Alarm" appellent à la grève générale, qui est largement suivie, mobilisant près de 340.000 salariés et bloquant au moins 12.000 usines dans tout le pays. À Chicago, alors que la manifestation se disperse, deux cents policiers font irruption et chargent les ouvriers : un mort et des dizaines de blessés. la violence policière suscite un appel à un rassemblement de protestation pour le 4 mai au Haymarket Square. Mais la veille, lors d'un meeting dans les usines Mac Cormick (où 1200 salariés viennent d'être récemment licenciés), les policiers tuent six travailleurs et en blessent une cinquantaine pour protéger les "jaunes", des ouvriers embauchés pour casser les grèves. Aussi le 4 mai, tout Chicago est paralysé par une grève générale. La manif de protestation a lieu dans la soirée, rassemblant 15.000 personnes. Le maire Carter Harrison y assiste, convaincu que rien ne va se passer, et demande au chef de la police John Bonfield de lever le dispositif de sécurité. Les gens se dispersent, il n'en reste que quelques centaines au Haymarket, quand soudain 180 policiers foncent vers la foule. Aussitôt, venue d'on ne sait où, une bombe à mèche est lancée sur les flics, y faisant un mort et des dizaines de blessés. Les forces de l'ordre ripostent immédiatement en tirant sur la foule, tuant cinq ouvriers.
L'État décrète la loi martiale. Huit militants, dont trois seulement présents au Haymarket, sont arrêtés. Leur procès commence le 21 juin 1886. Le procureur Julius Grinnel déclare au jury : « Il n'y a qu'un pas de la République à l'anarchie. (...) Ces huit hommes ont été choisis parce qu'ils sont des meneurs. Ils ne sont pas plus coupables que les milliers de personnes qui les suivent.
Messieurs du jury : condamnez ces hommes, faites d'eux un exemple, faites-les pendre et vous sauverez nos institutions et notre société. C'est vous qui déciderez si nous allons faire ce pas vers l'anarchie, ou non. »
Cinq d'entre eux sont condamnés à mort et pendus le 11 novembre 1887 : August Spies, George Engel, Albert Parsons, Adolph Fischer, et Louis Lingg qui se pend dans sa cellule. Plus de 500.000 personnes se pressent aux funérailles des "martyrs du Haymarket". Le 26 juin 1893, les rescapés Oscar Neebe, Michael Schwab et Samuel Fielden sont officiellement libérés, leur innocence étant reconnue, ainsi que le fait qu'ils ont été les victimes d'un procès hystérique, biaisé et partial.
C'est en leur mémoire, et pour rappeler ces événements, que le congrès de l’Internationale Socialiste réuni à Paris en 1889, choisira le 1er mai comme journée de lutte sociale pour les travailleurs du monde entier. Bien évidemment, le 1er mai sera immédiatement contesté par les autorités et les premières manifestations en France prennent une tournure violente. Comme à Vienne le 1er mai 1890, où la manifestation tourne à l'émeute, s'achève par l'arrestation des "meneurs" et le déclenchement de grèves pendant une semaine. Le 1er mai suivant à Fourmie, l'armée tire sur la foule : 10 morts. Le même jour, quelques dizaines de militants réunis place de la République à Levallois-Perret improvisent, drapeau rouge en tête, une manifestation en direction de Clichy. Profitant de l'arrêt du cortège, des policiers cherchent à confisquer le drapeau. Une bagarre, puis une fusillade éclatent. Le rassemblement se disperse, mais la police arrête trois manifestants blessés par balle. Jugés, ils sont lourdement condamnés le 28 août 1891.
Cet acharnement des autorités contre les anarchistes et les mouvements populaires décidera Ravachol, Auguste Vaillant et Émile Henry à commettre des attentats. Jusqu'au début du XXe siècle, le 1er mai conservera son aspect revendicatif et libertaire avant d'être finalement récupéré par la révolution bolchevique, puis par les nazis, et enfin par le régime de Vichy qui le travestira en "Fête du travail". »
Une reprise de la chanson de Renaud à l'accordéon.
Une interview du chanteur des Têtes Raides par la chaîne LCP.
Je cite petitpetitgamin.com : « Ça paraît un peu rude de poser une telle question, mais quand c’est un Français lui-même qui l’affirme disons que ça passe un peu mieux! Fred Fresh est un Français qui vit à Montréal et il a composé cette chanson humoristique intitulée : Y’a trop de Français sur le Plateau. Tout le long de son vidéoclip, il danse devant des endroits typiques du Plateau Mont-Royal en chantant des clichés sur les Français de Montréal. »
(via http://www.petitpetitgamin.com/2013/12/02/est-ce-quil-y-a-trop-de-francais-a-montreal/)
(via http://www.petitpetitgamin.com/2013/12/02/est-ce-quil-y-a-trop-de-francais-a-montreal/)
Je me souviens que la personne (un ancien collègue) qui m'a fait écouter cette chanson pour la première fois riait comme un enfant sur le texte (ou comme un beauf, au choix). Vous comprenez la madame, elle dit qu'elle veut pisser debout.
Sur le coup, j'ai été con, je l'ai juste regardé comme si c'était un abruti et j'ai pas osé lui expliquer que c'était sûrement l'une des plus belles chansons sur le sexisme que j'avais pu entendre.
(via https://orangina-rouge.org/shaarli/?6u_Yqw)
Sur le coup, j'ai été con, je l'ai juste regardé comme si c'était un abruti et j'ai pas osé lui expliquer que c'était sûrement l'une des plus belles chansons sur le sexisme que j'avais pu entendre.
(via https://orangina-rouge.org/shaarli/?6u_Yqw)
Extrait : « GiedRé a fait son premier Olympia il y a dix jours avec son répertoire si étrange, si provocateur et si résolument inclassable. Elle est lituanienne et apporte quelque chose d'unique dans la chanson française, et notamment le plaisir de la voir en tournée à peu près toute l'année. Elle est venue dévoiler un peu de son univers musical intime dans " Ces chansons qui font une vie ". »
Tiens, je savais pas que GiedRé était lituanienne (ou je l'ai su mais j'ai pas retenu).
Une copie du podcast : http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-info-2014.03.16-giedre.mp3 (17min, 16mo)
Tiens, je savais pas que GiedRé était lituanienne (ou je l'ai su mais j'ai pas retenu).
Une copie du podcast : http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-info-2014.03.16-giedre.mp3 (17min, 16mo)
Haha, j'adore ! Et je trouverais la vidéo peut-être plus percutante, plus vivante, et plus accessible à partager à nos connaissances qui n'en n'ont rien à foutre.
(via http://www.numerama.com/magazine/28305-jeremie-zimmermann-chante-rien-a-cacher-avec-la-parisienne-liberee.html)
(via http://www.numerama.com/magazine/28305-jeremie-zimmermann-chante-rien-a-cacher-avec-la-parisienne-liberee.html)
Wouaa, grosse playlist qui reprend les chansons de taverne d'Assassin's Creed 4. J'adore. Je veux tout ça en flac !
Et une "vidéo" de 54' reprenant les chants de marin : https://www.youtube.com/watch?v=pvccU-JeKyk
"Keep calm and drink rum" ^^
(via http://www.creposuke.lautre.net/?ebbIJg)
Et une "vidéo" de 54' reprenant les chants de marin : https://www.youtube.com/watch?v=pvccU-JeKyk
"Keep calm and drink rum" ^^
(via http://www.creposuke.lautre.net/?ebbIJg)
Description de la vidéo : « En mai 1978, Georges Brassens interprète quelques unes de ses chansons chez lui, à Paris, entouré de ses objets familiers et de ses chats et accompagné de quelques musiciens. »
(via http://jcfrog.com/shaarli/index.php?FLtbWw)
(via http://jcfrog.com/shaarli/index.php?FLtbWw)
Description de la vidéo : « Garfunkel et Oates chantent "Fuck Me In The Ass Because I Love Jesus"(Prend moi par derrière parce j'aime Jésus). Garfunkel (Riki Lindhome) et Oates (Kate Micucci) sont deux actrices et autrices-compositrices américaines. Elles chantent ici une chanson pleine d'humour sur une femme proche de dieu qui voulait rester vierge avant le mariage. Version sous titrée en français (VOSTFR) »
EDIT : Et le clip : http://www.youtube.com/watch?v=Ttw5a6xRj6c
EDIT : Et le clip : http://www.youtube.com/watch?v=Ttw5a6xRj6c
« Extrait du DVD "Têtes Raides: Aux bouffes du Nord" (Tôt ou Tard/Warner 2003) enregistré durant l'été 2002. »
Une autre version avec Yann Tiersen, « Black Session enregistré le 02 décembre 1998 au TNB (Théâtre National de Bretagne à Rennes) » : http://www.dailymotion.com/video/x4kbsa_yann-tiersen-les-tetes-raides-ginet_music
Une autre version avec Yann Tiersen, « Black Session enregistré le 02 décembre 1998 au TNB (Théâtre National de Bretagne à Rennes) » : http://www.dailymotion.com/video/x4kbsa_yann-tiersen-les-tetes-raides-ginet_music
En essayant de trouver des archives des articles de Brassens qu'il a publié dans le journal anarchiste Le Libertaire (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Libertaire), je suis tombé sur un entretien TV du 1er janvier 69 dans lequel il parle de liberté individuelle et d’identité.
Une copie de la vidéo : http://files.nekoblog.org/uploads/videos/ina.fr-brassens-1969.mp4
Je transcris une partie du texte à partir de 9'40, mais tout l'entretien mériterait de l'être :
« - Ce qui est peut-être le plus grave, c'est que l'Homme perde son individualité, son espèce de liberté. (...) Je parle de la liberté individuelle, la petite liberté que nous avons encore un petit peu, quoi. Cette espèce de liberté de penser tout seul, même de penser qu'on va se raser de telle manière, qu'on va se peigner de telle manière alors qu’aujourd’hui, il semble que cette liberté soit complètement réduite à néant quoi. Il semble que on achète pas un paquet de cigarette, on achète pas une pipe, on achète pas une corde de guitare ou une boisson quelconque sans avoir été, pour employer un mot que je n'aime pas bcp, conditionner par tous ces... par tous ces espèces de groupe qui viennent tout autour de nous et qui nous crient ça aux oreilles. Faut boire ça, faut faire ça. Je crois que c'est ça le plus grave. C'est que l'homme est en train de disparaître en tant qu'individu. Il n'est pas dit que ce soit définitif ça, mais en ce moment, ça en prend bien le chemin.
Regardez, ya autrefois, vous voyez les femmes. Quand une femme était belle, elle était belle toute seule. Aujourd'hui, vous voyez une femme qui est très belle, vous lui donnez rendez vous le lendemain, c'est une autre qui vient, vous ne faites pas la différence. Elles ont les mêmes yeux, le même regard, le même déhanchement, elles sont chaussées de la même manière et elles ont le même timbre de voix. Elles ont la même couleur de peau, elles ont reçues les mêmes rayons ultra-violet, tout le monde se ressemble.
- Et tout le monde souhaite se ressembler
- Fâcheusement, aujourd'hui de plus en plus. oui. »
(via http://www.20minutes.fr/article/687368/culture-georges-brassens-anarchiste-punk)
EDIT : Et sinon, ya quelques articles ici : http://www.georges-brassens.fr/articles-de-presse.html
Une copie de la vidéo : http://files.nekoblog.org/uploads/videos/ina.fr-brassens-1969.mp4
Je transcris une partie du texte à partir de 9'40, mais tout l'entretien mériterait de l'être :
« - Ce qui est peut-être le plus grave, c'est que l'Homme perde son individualité, son espèce de liberté. (...) Je parle de la liberté individuelle, la petite liberté que nous avons encore un petit peu, quoi. Cette espèce de liberté de penser tout seul, même de penser qu'on va se raser de telle manière, qu'on va se peigner de telle manière alors qu’aujourd’hui, il semble que cette liberté soit complètement réduite à néant quoi. Il semble que on achète pas un paquet de cigarette, on achète pas une pipe, on achète pas une corde de guitare ou une boisson quelconque sans avoir été, pour employer un mot que je n'aime pas bcp, conditionner par tous ces... par tous ces espèces de groupe qui viennent tout autour de nous et qui nous crient ça aux oreilles. Faut boire ça, faut faire ça. Je crois que c'est ça le plus grave. C'est que l'homme est en train de disparaître en tant qu'individu. Il n'est pas dit que ce soit définitif ça, mais en ce moment, ça en prend bien le chemin.
Regardez, ya autrefois, vous voyez les femmes. Quand une femme était belle, elle était belle toute seule. Aujourd'hui, vous voyez une femme qui est très belle, vous lui donnez rendez vous le lendemain, c'est une autre qui vient, vous ne faites pas la différence. Elles ont les mêmes yeux, le même regard, le même déhanchement, elles sont chaussées de la même manière et elles ont le même timbre de voix. Elles ont la même couleur de peau, elles ont reçues les mêmes rayons ultra-violet, tout le monde se ressemble.
- Et tout le monde souhaite se ressembler
- Fâcheusement, aujourd'hui de plus en plus. oui. »
(via http://www.20minutes.fr/article/687368/culture-georges-brassens-anarchiste-punk)
EDIT : Et sinon, ya quelques articles ici : http://www.georges-brassens.fr/articles-de-presse.html