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féminisme
Dans la série "auteure que je connais peu et que j'aimerais découvrir depuis une demi éternité", j'invoque Joyce Carol Oates (qui débarque main dans la main avec Virginia Woolf).
De côté pour plus tard.
- "Durga, Pravda, Rebecca : des King Kong girls ? [Dérangeantes dégenreuses 1/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/13323
- "Guerrières. Des Amazones du Dahomey aux Peshmergas du Kurdistan [Dérangeantes dégenreuses 2/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/12979
- "La vieille femme sale [Dérangeantes dégenreuses 3/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14226
- "Superhéroïnes et princesses alternatives [Dérangeantes dégenreuses 4/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14266
- " “Badass”. Petite note lexicoculturelle. [Dérangeantes dégenreuses 5/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14306
- "Travesties en tous genres [Dérangeantes dégenreuses 6/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14269
- "Durga, Pravda, Rebecca : des King Kong girls ? [Dérangeantes dégenreuses 1/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/13323
- "Guerrières. Des Amazones du Dahomey aux Peshmergas du Kurdistan [Dérangeantes dégenreuses 2/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/12979
- "La vieille femme sale [Dérangeantes dégenreuses 3/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14226
- "Superhéroïnes et princesses alternatives [Dérangeantes dégenreuses 4/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14266
- " “Badass”. Petite note lexicoculturelle. [Dérangeantes dégenreuses 5/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14306
- "Travesties en tous genres [Dérangeantes dégenreuses 6/6]" : http://penseedudiscours.hypotheses.org/14269
10 minutes pour présenter l'afro-féminisme et l'intersectionnalité.
Un article de 2011 à propos du documentaire "Mutantes" de Virginie Despentes.
« Re-salut à toutes ! Mon premier blahblah de la semaine portera sur la spécificité d’être une femme racisée à la campagne.
Ca va être cool.
La spécificité de mon parcours c’est que j’ai grandis dans un petit village de 600 habitants au fin fond du Périgord.
« je suis une rebeu des champs », comme on dit.
Bon, je suis super chauvine, et je considère que le Périgord c’est le best, la comté du Seigneur des Anneaux et le paradis de la bouffe.
Quand on me pose la question fatidique : « Tu viens d’où ? », je bombe le torse et je réponds « Le Périgord » (petit con raciste).
Mais, outre le buco-alcoolisme de mon parcours, être une femme, bougnoule de surcroit à la campagne c’est pas easy.
Laissez moi vous conter mon histoire (et celle de milliers d’entre-nous…) qu’on entend pas beaucoup. beaucoup. beaucoup.
Dans mon village, nous étions 2 familles de rebeu et aucune autre famille racisée. Nous étions les exceptions. Les autres. Les pas pareils.
Et encore, nous étions « acceptables », nous n’étions pas musulmans. ON MANGEAIT DU PORC, et ça c’est bien.
Bref, nous étions des rebeu fréquentables. Un peu gauchiste, certes, mais fréquentables.
Je me souviens que la 1er fois que j’ai compris que j’étais différentes de mes autres camarades, c’est quand ils m’ont qualifié de bougnoule
J’avais 6 ans, j’étais dans mon école primaire avec mes 15 mêmes potes depuis 4 ans et un d’entre eux a appris ce mot à la maison. Stupeur.
Je me souviens de la 2ème fois que j’ai compris que j’étais différente de mes camarades, c’est quand je suis devenue Mel B des Spices girls.
J’avais 8-9 ans, j’étais la fille la plus « bronzée » de mon école, je pense que mes copines n’avaient jamais vu une noire. Violent.
Puis, après j’ai compris que ma mamie n’était pas comme celle de mes copains. Elle avait la même odeur de vielle personne, mais différent.
Elle s’appelle Zoubida, elle porte des djellaba, elle fait la prière, elle mange pas de porc, elle parle arabe, elle m’apprend à danser.
Ma mamie c’est la partie rebeu de ma face. Celle qui m’a permis de comprendre pourquoi j’étais différente et d’où une partie de moi venait.
Toutes ces petites choses imperceptibles qui te construisent. Que tu sais qui sont des moments clés. Cette accumulation.
Si je parle souvent de « copains » c’est que j’étais la seule fille de ma classe, que j’ai appris à « être fille » très tard (au collège).
Imaginez quand j’ai appris en 6ème qu’on « devait » mettre sa langue dans la bouche des garçons. GROSS.
Ma vie à moi c’était les repas de chasse les dimanches midis, trainer avec des gens tous cousins, la soupe de boudin, le vin, le foot.
C’était chasse, pêche et tradition.
Puis j’ai grandis, et les avis se sont affirmés. Mes copains sont devenus des garçons blancs et moi une fille rebeu.
Pas du même monde.
Et je suis devenue « l’ami arabe » celle qui se place derrière le « Je suis pas raciste, j’ai… »
Now, je suis ça.
Celle qu’on aime bien alors que les autres arabes ont les aime pas. Celle qui ne paraît pas dangereuse parce qu’intégrée dans nos codes.
La « fausse » arabe parce que je sais ce que sait qu’une colombière et que je connais le papy raciste du coin qui m’appelle « ma petite ».
Celle qui s’est intégrée. Celle qui date un mec du coin. Celle qui est invitée au mariages et baptêmes.
Je suis la caution non-raciste, fuck
Mais malgré ça, je sens les remarques, les allusions, la « différence » qu’on est pas « pareil » même si je suis périgourdine, comme eux.
Après, et je finirai ici, mon parcours est pas unique, pas le pire, mais ce qui est sûre c’est que nos campagnes ont besoin de politique.
De culture, d’ouverture, de services publiques, de faire des choses et de ne pas traîner dans les champs et TF1.
Si on veut que dans mon bled, le FN ne fasse 30% parce qu’on a peur des sales bougnoules de TF1 il FAUT réinvestir nos campagnes.
Une vraie politique de gauche, une vraie politique féministe (le planning le plus proche est à 45 min), une vraie politique antiraciste.
Et pour ça, et j’en terminerai par là dans mon (trop) long blabla, ça demande une politique sans mépris, sans jugement, sans bofisme.
Allez, bisous et merci de m’avoir écouté. »
Par https://twitter.com/CherCherjournal
Le storify > https://storify.com/Kyoht/etre-une-femme-racisee-a-la-campagne
EDIT : La suite, https://twitter.com/LifeOfAFoC/status/677543686016774144 (tjrs par https://twitter.com/CherCherjournal)
« Mon blah blah d’aujourd’hui portera sur ce que j’appelle mon « passe droit social ».
C’est pas un terme « théorisé » et tout, mais bon.
J’en suis arrivée à réfléchir sur mon « passe droit social » parce que, maintenant je suis en doctorat, je voulais comprendre pourquoi
l’ascenseur social a fonctionné pour ma gueule et pas pour celle des autres, que ce soit mes copines racisées ou mes potes de mon bled.
Mais en plus de l’ascenseur social, c’est aussi toute la « culture dominante » que j’ai intégré ce qui fait que je passe bien les repas.
Et bordel, que c’est un super avantage. Mais, bordel, parfois qu’es-ce que c’est violent socialement.
Moi dans un repas de bobo. http://files.nekoblog.org/uploads/imgs/anigif_original-9783-1448299645-7.gif
Vous comprendrez à cette image tout mon blahblah : je saisis la culture blanche dominante même si je suis (j’étais?) une prolo rebeu.
J’ai des parents qui n’ont pas le bac mais qui sont militants et qui ont énormément valorisé la Connaissance chez moi.
Avec tout le mépris que ça entrainé : on parle français chez moi (pas arabe), on connait le nom des ministres, on connait Schubert.
Mon père veut un abonnement médiapart pour Noël et j’ai beaucoup voyagé (parce qu’on mangeait des pâtes toute l’année).
Tout ça, plus plein de petites choses, on fait que je suis devenue une meuf rebeu acceptable, en tout cas pour les dominants.
J’ai eu la chance d’avoir des parents et une famille qui a toujours valorisé les études comme moyen d’émancipation des filles.
Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc.
J’ai pas trop envie de faire un long blahblah today, mais plus de discuter avec vous. Nos « passe droit social » doivent être interrogés.
Je pense que ma trajectoire en tant que femme racisée est spécifique à cause de mon intégration de cette culture dominante.
Même si je veux leur ressembler, je ne serai jamais vraiment eux. Je serai toujours l’Autre. Oui mais l’Autre qui peut rigoler à leur joke.
Et ça change tout.
Allez, bisous. »
Ca va être cool.
La spécificité de mon parcours c’est que j’ai grandis dans un petit village de 600 habitants au fin fond du Périgord.
« je suis une rebeu des champs », comme on dit.
Bon, je suis super chauvine, et je considère que le Périgord c’est le best, la comté du Seigneur des Anneaux et le paradis de la bouffe.
Quand on me pose la question fatidique : « Tu viens d’où ? », je bombe le torse et je réponds « Le Périgord » (petit con raciste).
Mais, outre le buco-alcoolisme de mon parcours, être une femme, bougnoule de surcroit à la campagne c’est pas easy.
Laissez moi vous conter mon histoire (et celle de milliers d’entre-nous…) qu’on entend pas beaucoup. beaucoup. beaucoup.
Dans mon village, nous étions 2 familles de rebeu et aucune autre famille racisée. Nous étions les exceptions. Les autres. Les pas pareils.
Et encore, nous étions « acceptables », nous n’étions pas musulmans. ON MANGEAIT DU PORC, et ça c’est bien.
Bref, nous étions des rebeu fréquentables. Un peu gauchiste, certes, mais fréquentables.
Je me souviens que la 1er fois que j’ai compris que j’étais différentes de mes autres camarades, c’est quand ils m’ont qualifié de bougnoule
J’avais 6 ans, j’étais dans mon école primaire avec mes 15 mêmes potes depuis 4 ans et un d’entre eux a appris ce mot à la maison. Stupeur.
Je me souviens de la 2ème fois que j’ai compris que j’étais différente de mes camarades, c’est quand je suis devenue Mel B des Spices girls.
J’avais 8-9 ans, j’étais la fille la plus « bronzée » de mon école, je pense que mes copines n’avaient jamais vu une noire. Violent.
Puis, après j’ai compris que ma mamie n’était pas comme celle de mes copains. Elle avait la même odeur de vielle personne, mais différent.
Elle s’appelle Zoubida, elle porte des djellaba, elle fait la prière, elle mange pas de porc, elle parle arabe, elle m’apprend à danser.
Ma mamie c’est la partie rebeu de ma face. Celle qui m’a permis de comprendre pourquoi j’étais différente et d’où une partie de moi venait.
Toutes ces petites choses imperceptibles qui te construisent. Que tu sais qui sont des moments clés. Cette accumulation.
Si je parle souvent de « copains » c’est que j’étais la seule fille de ma classe, que j’ai appris à « être fille » très tard (au collège).
Imaginez quand j’ai appris en 6ème qu’on « devait » mettre sa langue dans la bouche des garçons. GROSS.
Ma vie à moi c’était les repas de chasse les dimanches midis, trainer avec des gens tous cousins, la soupe de boudin, le vin, le foot.
C’était chasse, pêche et tradition.
Puis j’ai grandis, et les avis se sont affirmés. Mes copains sont devenus des garçons blancs et moi une fille rebeu.
Pas du même monde.
Et je suis devenue « l’ami arabe » celle qui se place derrière le « Je suis pas raciste, j’ai… »
Now, je suis ça.
Celle qu’on aime bien alors que les autres arabes ont les aime pas. Celle qui ne paraît pas dangereuse parce qu’intégrée dans nos codes.
La « fausse » arabe parce que je sais ce que sait qu’une colombière et que je connais le papy raciste du coin qui m’appelle « ma petite ».
Celle qui s’est intégrée. Celle qui date un mec du coin. Celle qui est invitée au mariages et baptêmes.
Je suis la caution non-raciste, fuck
Mais malgré ça, je sens les remarques, les allusions, la « différence » qu’on est pas « pareil » même si je suis périgourdine, comme eux.
Après, et je finirai ici, mon parcours est pas unique, pas le pire, mais ce qui est sûre c’est que nos campagnes ont besoin de politique.
De culture, d’ouverture, de services publiques, de faire des choses et de ne pas traîner dans les champs et TF1.
Si on veut que dans mon bled, le FN ne fasse 30% parce qu’on a peur des sales bougnoules de TF1 il FAUT réinvestir nos campagnes.
Une vraie politique de gauche, une vraie politique féministe (le planning le plus proche est à 45 min), une vraie politique antiraciste.
Et pour ça, et j’en terminerai par là dans mon (trop) long blabla, ça demande une politique sans mépris, sans jugement, sans bofisme.
Allez, bisous et merci de m’avoir écouté. »
Par https://twitter.com/CherCherjournal
Le storify > https://storify.com/Kyoht/etre-une-femme-racisee-a-la-campagne
EDIT : La suite, https://twitter.com/LifeOfAFoC/status/677543686016774144 (tjrs par https://twitter.com/CherCherjournal)
« Mon blah blah d’aujourd’hui portera sur ce que j’appelle mon « passe droit social ».
C’est pas un terme « théorisé » et tout, mais bon.
J’en suis arrivée à réfléchir sur mon « passe droit social » parce que, maintenant je suis en doctorat, je voulais comprendre pourquoi
l’ascenseur social a fonctionné pour ma gueule et pas pour celle des autres, que ce soit mes copines racisées ou mes potes de mon bled.
Mais en plus de l’ascenseur social, c’est aussi toute la « culture dominante » que j’ai intégré ce qui fait que je passe bien les repas.
Et bordel, que c’est un super avantage. Mais, bordel, parfois qu’es-ce que c’est violent socialement.
Moi dans un repas de bobo. http://files.nekoblog.org/uploads/imgs/anigif_original-9783-1448299645-7.gif
Vous comprendrez à cette image tout mon blahblah : je saisis la culture blanche dominante même si je suis (j’étais?) une prolo rebeu.
J’ai des parents qui n’ont pas le bac mais qui sont militants et qui ont énormément valorisé la Connaissance chez moi.
Avec tout le mépris que ça entrainé : on parle français chez moi (pas arabe), on connait le nom des ministres, on connait Schubert.
Mon père veut un abonnement médiapart pour Noël et j’ai beaucoup voyagé (parce qu’on mangeait des pâtes toute l’année).
Tout ça, plus plein de petites choses, on fait que je suis devenue une meuf rebeu acceptable, en tout cas pour les dominants.
J’ai eu la chance d’avoir des parents et une famille qui a toujours valorisé les études comme moyen d’émancipation des filles.
Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc. Et avoir un papa blanc.
J’ai pas trop envie de faire un long blahblah today, mais plus de discuter avec vous. Nos « passe droit social » doivent être interrogés.
Je pense que ma trajectoire en tant que femme racisée est spécifique à cause de mon intégration de cette culture dominante.
Même si je veux leur ressembler, je ne serai jamais vraiment eux. Je serai toujours l’Autre. Oui mais l’Autre qui peut rigoler à leur joke.
Et ça change tout.
Allez, bisous. »
« Permettre à tous les adolescents d’aborder le sujet de l’égalité des sexes : le challenge est lancé par l’auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adichie et un lobby féministe suédois. Nous sommes tous des féministes, publié depuis le 1er décembre en Suède, sera désormais distribué gratuitement à tous les élèves de 16 ans. Une initiative utile pour celle qui a inspiré Beyoncé. Elle l’avoue elle-même : "À 16 ans, je ne pense pas que je savais vraiment ce que le mot “féminisme” signifiait". »
« Depuis quelques années, le Porn Film Festival de Berlin s’attache à défendre des œuvres féministes et subversives, bras d’honneur au porno mainstream centré sur le regard et le plaisir masculin. Près de la moitié des films présentés lors de la dixième édition du festival ont été réalisés par des femmes. Nous avons croisé entre deux projections quelques unes de ces réalisatrices qui renouvellent le genre avec gourmandise et insolence. »
EDIT : http://www.lesinrocks.com/2015/11/29/sexe/porno-feminin-brise-codes-de-lindustrie-sexe-11787352/
EDIT : http://www.lesinrocks.com/2015/11/29/sexe/porno-feminin-brise-codes-de-lindustrie-sexe-11787352/
« Femmes, sorcières et contrôle de la reproduction dans le capitalisme. Entretien avec Silvia Federici »
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/644480218367963136)
(via https://twitter.com/SophieBarel/status/644480218367963136)
« Originaire de l’Oregon, l’artiste et développeuse féministe Addie Wagenknecht chamboule le paysage de l’art digital avec ses créations éclectiques mêlant caméras de surveillance et drones-godemichés. »
« Ce travail a été motivé par une sorte de dégoût pour les rôles préconçus qu'on doit jouer dans la société, qu'on soit un homme ou une femme. On achète la maison avec la belle clôture aux piquets blancs, puis on a des enfants et enfin un chien. J'avais envie de dire merde à tout ça, de façon artistique. »
« Ce travail a été motivé par une sorte de dégoût pour les rôles préconçus qu'on doit jouer dans la société, qu'on soit un homme ou une femme. On achète la maison avec la belle clôture aux piquets blancs, puis on a des enfants et enfin un chien. J'avais envie de dire merde à tout ça, de façon artistique. »
« Portrait d'un mouvement largement artistique, qui utilise le vagin comme symbole du "Women's Lib". »
5 podcasts d'1h50 chacun à propos de Simone de Beauvoir.
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.17-simone-de-beauvoir-1.mp3 (1/5 : Une jeune fille rangée)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.18-simone-de-beauvoir-2.mp3 (2/5 : Naissance d'un écrivain)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.19-simone-de-beauvoir-3.mp3 (3/5 : L'Amérique au jour le jour)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.20-simone-de-beauvoir-4.mp3 (4/5 : La force des choses)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.21-simone-de-beauvoir-5.mp3 (5/5 : Le deuxième sexe )
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.17-simone-de-beauvoir-1.mp3 (1/5 : Une jeune fille rangée)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.18-simone-de-beauvoir-2.mp3 (2/5 : Naissance d'un écrivain)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.19-simone-de-beauvoir-3.mp3 (3/5 : L'Amérique au jour le jour)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.20-simone-de-beauvoir-4.mp3 (4/5 : La force des choses)
http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/france-culture-2015.08.21-simone-de-beauvoir-5.mp3 (5/5 : Le deuxième sexe )
« Signe Baumane dit qu'elle pense au sexe toutes les 9 secondes, et au suicide toutes les 12 secondes. C'est le sujet de ses films d'animation, qui abordent sous un angle introspectif, féministe et comique le lien de causalité qui existe parfois entre le désir et la frustration ; et qui montrent que c'est toujours lorsque l'on s'y attend le moins que l'on accède à la connaissance de soi. »
Le documentaire d'Ovidie que je vois pas mal tourner sur Twitter depuis une petite semaine.
C'est visible sans se connecter par là > http://nsfwyoutube.com/watch?v=kZQ8GUDscOw
Et une interview d'Ovidie sur Inter > http://www.dailymotion.com/video/x2uk8w7_ovidie-dans-l-instant-m-aujourd-hui-on-se-sent-oblige-de-reussir-sa-sexualite_news
EDIT : Visible aussi chez Mitsu > https://media.suumitsu.eu/?file=Video/A%20quoi%20r%C3%AAvent%20les%20jeunes%20filles%20-%20INFRAROUGE.webm
C'est visible sans se connecter par là > http://nsfwyoutube.com/watch?v=kZQ8GUDscOw
Et une interview d'Ovidie sur Inter > http://www.dailymotion.com/video/x2uk8w7_ovidie-dans-l-instant-m-aujourd-hui-on-se-sent-oblige-de-reussir-sa-sexualite_news
EDIT : Visible aussi chez Mitsu > https://media.suumitsu.eu/?file=Video/A%20quoi%20r%C3%AAvent%20les%20jeunes%20filles%20-%20INFRAROUGE.webm
« Je me rends compte que des trucs sexistes qui choquent énormément mes proches ne me font souvent que moyennement réagir.
Ce qui surprend et choque beaucoup de gens, pour moi, ça devient la routine... J'y suis tellement exposée et sensibilisée...
Je ne sais pas trop quoi en penser. Ma colère est toujours là, sinon j'aurais arrêté, mais je suis comme anesthesiée.
Ça ne vaut que pour le féminisme d'ailleurs, pas pour d'autres causes que je connais moins bien / qui ne me concernent pas directement.
Je pense que c'est une sorte de mécanisme de protection. Je ne peux pas être en colère H24, ce n'est pas humainement possible
Et en même temps j'aimerais être moins blasée, retrouver cette capacité d'indignation d'il y a 3-4 ans »
Ce qui surprend et choque beaucoup de gens, pour moi, ça devient la routine... J'y suis tellement exposée et sensibilisée...
Je ne sais pas trop quoi en penser. Ma colère est toujours là, sinon j'aurais arrêté, mais je suis comme anesthesiée.
Ça ne vaut que pour le féminisme d'ailleurs, pas pour d'autres causes que je connais moins bien / qui ne me concernent pas directement.
Je pense que c'est une sorte de mécanisme de protection. Je ne peux pas être en colère H24, ce n'est pas humainement possible
Et en même temps j'aimerais être moins blasée, retrouver cette capacité d'indignation d'il y a 3-4 ans »
Et en BD chez Timtimsia : http://timtimsia.blogspot.ch/2015/04/planter-ses-idees.html
(via http://www.margaux-perrin.com/serendipity/?OcG2eA)
(via http://www.margaux-perrin.com/serendipity/?OcG2eA)