La direction d'une entreprise fait part de ses doutes concernant de l’émergence de travailleurs de leur branche qui s'associent dans le but de faire valoir leurs droits et d'améliorer leurs conditions de travail. La surprise est totale.

Financial Times : « Refugee camps are un untapped opportunity for private sector »

« There are now almost five million self-employed people in the UK. (...) It accounts for 15% of all employment, the highest ever recorded. This is marvellous for the government because they can claim that unemployment is going down »

« The loneliness of self-employment is consistent with current free market ideologies of individualism and isolating workers from each other. When everyone is freelance it is much harder for workers to act collectively, demand higher pay from their clients, even take over the means of production, or achieve better security from government.  »

« Un jour, un poste de chef s’est libéré, rapporte Louis. A notre grand étonnement, ils ont choisi le plus médiocre des quatre candidats. Celui que nous pressentions connaissait pourtant l’installation comme sa poche. Il aurait même pu être le directeur de la centrale. Il nous a semblé complètement absurde qu’il soit écarté. On a compris des années plus tard. Il incarnait ce que la direction voulait démolir : notre métier. Ils ne pouvaient pas privatiser EDF comme ça, d’un seul coup. On aurait mis la France dans le noir. Ils ont donc fait autrement ; ils nous ont attaqué là où on était forts, là où on était soudés, là où on avait le pouvoir : notre travail. »

« Sous les atours séduisants de pratiques transgressives et décalées se dévoile une nouvelle mode managériale qui promeut l’intensification du travail des salariés. (...)
L’engagement du salarié est absolu et l’effacement de la frontière entre vie privée et travail, on l’aura compris, bénéficie à l’entreprise qui obtient toujours plus de ses salariés. »

« Le changement s’opère par l’intermédiaire d’une nouvelle mode managériale qui prône la considération de l’humain chez le salarié à travers l’intégration de son vécu, de son imagination et de ses émotions. Danièle Linhart montre que l’engagement total des individus obtenu par ce biais, couplé à la conduite d’évaluations individuelles propices à la concurrence entre salariés, conduit paradoxalement à des effets déshumanisants qui se traduisent par plus de stress et de tensions au travail »

« Du point de vue de la rentabilité de l’entreprise, on comprend bien l’intérêt qu’il y a à promouvoir, en direction des salariés, ce « bon esprit ». »

« Why Workers Are Losing to Capitalists » https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-09-20/why-workers-are-losing-to-capitalists

Bloomberg...
(bon, faut pas non plus s'attendre à un article qui prône une socialisation des moyens de production et/ou une quelconque révolution hein)