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presse
mars 2019
EDIT : Pck une partie de cette loi sécurité globale me parait assez clairement lié
« La procédure-baillon mode d'emploi: créer un environnement de risque juridique (même si les procédures n'aboutissent pas, c'est coûteux financièrement et humainement) pour que les journalistes s'auto-censurent dans leurs choix et comportements. » ( https://twitter.com/IvanLeFou/status/1330855537546833920 )
EDIT : Pck une partie de cette loi sécurité globale me parait assez clairement lié
« La procédure-baillon mode d'emploi: créer un environnement de risque juridique (même si les procédures n'aboutissent pas, c'est coûteux financièrement et humainement) pour que les journalistes s'auto-censurent dans leurs choix et comportements. » ( https://twitter.com/IvanLeFou/status/1330855537546833920 )
Loud and Quiet (*) en mauvaise posture apparemment (comme une bonne partie de la presse j'imagine :/ ).
(*) : chouette magazine musical UK qui pourrait plus ou moins se rapprocher de Mowno en France;
(*) : chouette magazine musical UK qui pourrait plus ou moins se rapprocher de Mowno en France;
Denis Olivennes @Olivennes :
19 janv.
« Le journalisme militant est absolument contraire à la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes (Charte de Munich) qui impose notamment de« ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui de (...) propagandiste » (devoir n•9) @quatremer »
@pandovstrochnis :
« Vraie question Denis pourquoi vous avez choisi de couper la phrase et de ne pas la présenter dans son entier, notamment la partie qui remet très fortement en doute votre interprétation ? »
"Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste; n'acceptez aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs"
@Olivennes :
« Parce que ce n’était pas le sujet traité mais cela va de soi à mes yeux. La rédaction doit être indépendante de tout pouvoir politique, économique, culturel ... et distante de toute préjugé y compris des siens propres »
@pandovstrochnis :
« Ce n'est pas le sujet traité que de dire qu'un article interdit une chose quand cet article parle en fait d'autre chose ? Je ne comprends pas.
Il est très clair à la lecture de la Charte de Munich (et dans son application en France et de par le monde comme vous le savez car c'est votre métier) que celle-ci n'interdit absolument pas le militantisme dans le journalisme. »
@Olivennes
« Elle prohibe publicitaire économique ET propagandiste politique. Le militant a des certitudes, le journaliste des doutes. L’un détient la vérité et l’autre la cherche. Vous avez le droit dans un journal d’être éditorialiste, chroniqueur, polémiste...Mais c’est autre chose »
@pandovstrochnis
« Dans ce cas pourquoi est-ce que la Charte de Munich dit explicitement dans son devoir n°2 que les journalistes doivent "Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique" ? Si elle voulait interdire aux journalistes de donner des interprétations, elle ne parlerait ni de commentaire, ni de critique, qui ne relèvent pas du domaine de la transmission neutre et non-biaisée (si tant est que cela soit humainement possible) de l'information, non ?
Cela dit je trouve intéressant cette précision en rapport avec votre soutien à la remise du prix Lagardère du journaliste de l'année 2016 à Kamel Daoud vu que vous le lui avez remis pour des chroniques et des tribunes, pas des reportages. Or, vous dites aussi qu'un rédacteur de chroniques et de tribunes ne peut pas être un journaliste. Vous avez changé d'avis depuis 2016 du coup ? »
@Olivennes
« Vous jouez sur les mots. Il y a dans les journaux d’immenses éditorialistes. Ils ont grand mérite. Mais ils ne prétendent pas être des reporters de terrain. »
@pandovstrochnis
« Je ne joue pas sur les mots c'est vous qui avez dit "On peut être éditorialiste mais c'est pas la même chose que journaliste". Du coup pourquoi vous avez remis un prix de "Journaliste de l'année" à un éditorialiste ?
Vous pouvez avoir été convaincu qu'en fait ces deux fonctions sont incompatibles depuis 2016 et changé d'avis hein c'est pas un problème je demande juste. »
@Olivennes
« Il me paraît évident qu’un journaliste au sens basique du terme ne peut pas être un militant. C’est ainsi que le voit la totalité des codes déontologiques des journalistes du monde entier. C’est mon point de vue aussi. Ce n’est pas le vôtre.C’est votre droit. Restons-en là. »
@pandovstrochnis
« Ce n'est pas le cas de la Charte de Munich, en tout cas, et ce n'était pas le vôtre en 2016. Maintenant, si vous avez changé d'avis, c'est votre droit et je vous le reconnais sans problème »
19 janv.
« Le journalisme militant est absolument contraire à la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes (Charte de Munich) qui impose notamment de« ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui de (...) propagandiste » (devoir n•9) @quatremer »
@pandovstrochnis :
« Vraie question Denis pourquoi vous avez choisi de couper la phrase et de ne pas la présenter dans son entier, notamment la partie qui remet très fortement en doute votre interprétation ? »
"Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste; n'acceptez aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs"
@Olivennes :
« Parce que ce n’était pas le sujet traité mais cela va de soi à mes yeux. La rédaction doit être indépendante de tout pouvoir politique, économique, culturel ... et distante de toute préjugé y compris des siens propres »
@pandovstrochnis :
« Ce n'est pas le sujet traité que de dire qu'un article interdit une chose quand cet article parle en fait d'autre chose ? Je ne comprends pas.
Il est très clair à la lecture de la Charte de Munich (et dans son application en France et de par le monde comme vous le savez car c'est votre métier) que celle-ci n'interdit absolument pas le militantisme dans le journalisme. »
@Olivennes
« Elle prohibe publicitaire économique ET propagandiste politique. Le militant a des certitudes, le journaliste des doutes. L’un détient la vérité et l’autre la cherche. Vous avez le droit dans un journal d’être éditorialiste, chroniqueur, polémiste...Mais c’est autre chose »
@pandovstrochnis
« Dans ce cas pourquoi est-ce que la Charte de Munich dit explicitement dans son devoir n°2 que les journalistes doivent "Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique" ? Si elle voulait interdire aux journalistes de donner des interprétations, elle ne parlerait ni de commentaire, ni de critique, qui ne relèvent pas du domaine de la transmission neutre et non-biaisée (si tant est que cela soit humainement possible) de l'information, non ?
Cela dit je trouve intéressant cette précision en rapport avec votre soutien à la remise du prix Lagardère du journaliste de l'année 2016 à Kamel Daoud vu que vous le lui avez remis pour des chroniques et des tribunes, pas des reportages. Or, vous dites aussi qu'un rédacteur de chroniques et de tribunes ne peut pas être un journaliste. Vous avez changé d'avis depuis 2016 du coup ? »
@Olivennes
« Vous jouez sur les mots. Il y a dans les journaux d’immenses éditorialistes. Ils ont grand mérite. Mais ils ne prétendent pas être des reporters de terrain. »
@pandovstrochnis
« Je ne joue pas sur les mots c'est vous qui avez dit "On peut être éditorialiste mais c'est pas la même chose que journaliste". Du coup pourquoi vous avez remis un prix de "Journaliste de l'année" à un éditorialiste ?
Vous pouvez avoir été convaincu qu'en fait ces deux fonctions sont incompatibles depuis 2016 et changé d'avis hein c'est pas un problème je demande juste. »
@Olivennes
« Il me paraît évident qu’un journaliste au sens basique du terme ne peut pas être un militant. C’est ainsi que le voit la totalité des codes déontologiques des journalistes du monde entier. C’est mon point de vue aussi. Ce n’est pas le vôtre.C’est votre droit. Restons-en là. »
@pandovstrochnis
« Ce n'est pas le cas de la Charte de Munich, en tout cas, et ce n'était pas le vôtre en 2016. Maintenant, si vous avez changé d'avis, c'est votre droit et je vous le reconnais sans problème »
« Ce soir à 20h30 donc, commence la grève du secteur de la presse.
Et quand ils disent grève, c'est grève. Dans l'impression et la distribution des titres de presse, la CGT syndique à 100%.
Ca donne des trucs rigolos dans les rapports de force vous imaginez.
Demain matin, yaura donc pas de journaux dans les kiosques, ni dans les boîtes aux lettres...
Mais POURQUOI cette atteinte horrible à la liberté de la presse ???
Eh bien, ami-es de la liberté d'expression, pour la protéger justement...
Demain s'ouvrent au Sénat les débats sur la réforme de la loi Bichet, proposée par le ministre Riester.
Quesako la loi Bichet ? C'est une loi de 1947, issue des travaux du Conseil National de la Résistance, qui permet notamment d'assurer une égalité de traitement des différentes dans la distribution des titres de presse.
Elle permet aussi d'assurer une distribution des titres sur l'ensemble du territoire.
Liberté d'expression, quoi.
La réforme de Riester prévoit de vider totalement cette loi de sa substance, en ouvrant à la concurrence le secteur de la distribution de la presse.
Trois conséquences principales :
1) les journaux les moins riches, les moins gros, mourront car les négociations avec les marchands de presse s'annoncent sévères
2) les endroits les moins densément peuplés ne seront plus pourvus en une pluralité de titres à cause de la mise en concurrence féroce (ça vous rappelle quelque chose ? Hashtag SNCF, hashtag fermetures des petites lignes)
3) Les conditions de travail des travailleurs du secteur vont mécaniquement se détériorer à cause de l'ouverture à la concurrence.
Pour la liberté de la presse, pour la liberté d'expression et pour les travailleurs, ce qu'il faut c'est un véritable service public de distribution des titres de presse ! »
Ok, donc la loi Bichet, c'est un peu l'équivalent de la neutralité du net appliquée à la presse ?
Et quand ils disent grève, c'est grève. Dans l'impression et la distribution des titres de presse, la CGT syndique à 100%.
Ca donne des trucs rigolos dans les rapports de force vous imaginez.
Demain matin, yaura donc pas de journaux dans les kiosques, ni dans les boîtes aux lettres...
Mais POURQUOI cette atteinte horrible à la liberté de la presse ???
Eh bien, ami-es de la liberté d'expression, pour la protéger justement...
Demain s'ouvrent au Sénat les débats sur la réforme de la loi Bichet, proposée par le ministre Riester.
Quesako la loi Bichet ? C'est une loi de 1947, issue des travaux du Conseil National de la Résistance, qui permet notamment d'assurer une égalité de traitement des différentes dans la distribution des titres de presse.
Elle permet aussi d'assurer une distribution des titres sur l'ensemble du territoire.
Liberté d'expression, quoi.
La réforme de Riester prévoit de vider totalement cette loi de sa substance, en ouvrant à la concurrence le secteur de la distribution de la presse.
Trois conséquences principales :
1) les journaux les moins riches, les moins gros, mourront car les négociations avec les marchands de presse s'annoncent sévères
2) les endroits les moins densément peuplés ne seront plus pourvus en une pluralité de titres à cause de la mise en concurrence féroce (ça vous rappelle quelque chose ? Hashtag SNCF, hashtag fermetures des petites lignes)
3) Les conditions de travail des travailleurs du secteur vont mécaniquement se détériorer à cause de l'ouverture à la concurrence.
Pour la liberté de la presse, pour la liberté d'expression et pour les travailleurs, ce qu'il faut c'est un véritable service public de distribution des titres de presse ! »
Ok, donc la loi Bichet, c'est un peu l'équivalent de la neutralité du net appliquée à la presse ?
La couverture du magazine de Cnews.
« Deux semaines pour convaincre » en titre, et une photo de 3 candidats... LR, LREM et FN...
« Deux semaines pour convaincre » en titre, et une photo de 3 candidats... LR, LREM et FN...