Un article de 2010 sur l'évolution de la transgression et de la portée contestataire du cinéma de genre US.
(via http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?7iAfrA)

« C'était il y a 5 ans jour pour jour, Satoshi Kon décédait le 24 août 2010 de la suite d'un cancer qu'il avait tenu secret. Ce réalisateur me manque toujours autant, et en sa mémoire j'avais juste envie de vous inviter à regarder le storyboard de l'épisode 1 de sa série Paranoia Agent. 21 minutes de dessins précis, témoins du grand talent cinématographique et artistique de ce réalisateur unique. Les voix sont ici en anglais, mais cela permets de ne pas trop éloigner son regard des images. »

Un long texte sur l'industrie du "cinéma fast-food", la fin des réalisateurs hollywoodiens un tant soit peu auteurs et, intrinsèquement, du pas franchi dans l'évolution de la massification de la culture.
« La solution est donc de se rendre compte qu’aller voir un film revient à voter pour tout le processus qui l’a fait arriver à l’écran »
(via https://twitter.com/FlorencePorcel/status/631436069045673984)

« Signe Baumane dit qu'elle pense au sexe toutes les 9 secondes, et au suicide toutes les 12 secondes. C'est le sujet de ses films d'animation, qui abordent sous un angle introspectif, féministe et comique le lien de causalité qui existe parfois entre le désir et la frustration ; et qui montrent que c'est toujours lorsque l'on s'y attend le moins que l'on accède à la connaissance de soi. »

Pour ceux qui pourraient être intéressés, Arte diffusera prochainement quelques films de Wim Wenders, le réal qui a, entre autres, réalisé le célèbre docu sur Buena Vista Social Club et aussi The Soul of a Man que je mentionnais là > https://links.nekoblog.org/?ySwQqQ

^^

« Mais loin de devenir une simple caricature, les yeux sont toujours le moteur de l'émotion »
Et cette expressivité des "grands yeux" est aussi la raison invoquée par bon nombre de mangaka, et de Tezuka avant eux, et de Disney (l'homme pas la compagnie) encore avant.

Sinon, ça me fait penser qu'il faudrait quand même que je me fasse violence pour me mettre à jour dans la filmo de Burton.
J'ai un vrai problème avec ses films depuis Mars Attack, à cause de ses personnages principaux, et du discours implicite qui en résulte.
Avant MA, tous embrassaient différentes formes d'excentricités et de marginalités, il en résultait à l'écran une affection sincère de la part de Burton pour ses personnages, une volonté de les mettre en avant et de les valoriser (je compte Mr Jack dans le lot, même si il n'est pas réalisé par Burton himself). Et ça, c'est ce qui a donné ce caractère si particulier au cinéma de Burton (avec son univers graphique of course).
Sauf que le changement de ton a été assez radical après Mars Attack, où ses personnages (les principaux tjrs) ont une forte tendance, d'une manière ou d'une autre, soit à fuir cette excentricité et cette marginalité, soit à vouloir ramener les personnages secondaires (les excentriques donc) à la "normalité". C'est très déconcertant. Vraiment.

Ceci dit, je me suis arrêté aux Noces Funèbres qui a été le film de trop. Donc je reste tout de même curieux de voir ce que Burton a pondu depuis.