*continue de préférer le bouche à oreille*

« After 17 years, we have completed the shoot of THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE. »

(via https://www.seven-ash-street.fr/links/?PLtOVA)

Vu ya peu et même si ça tranche avec le matériau d'origine, je reste sur mon idée qu'il y avait un vrai intérêt et une vraie cohérence à faire un lien avec le SdA en gardant un ton similaire, et en apportant les éléments que Tolkien a pu ajouter ailleurs (Guldur, etc).
Mais la forme, le style cinématographique (*) et beaucoup d'ajouts scénaristiques "artificiels" me font soupirer. L'impression d'avoir vu une jolie coquille vide qui a oublié de me faire rêver.

J'aime bien la métaphore de Patrick Baud, la petite noix de beurre que tu étales sur une tartine bien trop grande.

(*) : Dans la vidéo, ils parlent d'un style ersatz de P. Jackson et je suis assez d'accord avec ça.

#fossoyeur

« Aux côtés du cinéma japonais (L’Eté de Kikujiro ou Hana-Bi, vus à peu près à la même époque), Shenmue me portait à la rencontre de rituels quotidiens venus de l’autre bout du monde, souvent difficiles à appréhender (le sens de la particule -san, le rapport des Japonais à la spiritualité, les toilettes washiki de la maison des Hazuki, etc.). Si j’aimais depuis longtemps le Japon, que je connaissais en écho par les fantaisies des jeux vidéo et de certains animes, Shenmue a fait naître un désir de réel japonais. Celui-ci s’est surtout prolongé avec le cinéma, refuge magique du réel davantage que le jeu vidéo : les films de Yasujiro Ozu, Nagisa Oshima, Naomi Kawase ou Shinji Somai, parmi tant d’autres, ont chacun nourri une connaissance affective du Japon avant même que je n’y mette les pieds. L’adolescence tient d’ailleurs une place importante dans nombre de ces films. »

EDIT : "Ken Loach, rendre la technologie au peuple" https://www.youtube.com/watch?v=wxfb5MAIAmA

Les films présentés :
- I Origins (Mike Cahill, 2014)
- A Boy and his dog (L. Q. Jones, 1975)
- Les aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8ème dimension (W. D. Richter, 1984)