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macronisme
« Le patriotisme, quant à lui, est une superstition créée artificiellement et entretenue par tout un réseau de mensonges et de faussetés ; une superstition qui enlève à l’homme tout respect pour lui-même et toute dignité, et accroît son arrogance et son mépris. En effet, mépris, arrogance et égoïsme sont les trois éléments fondamentaux du patriotisme. » (Emma Goldman, 1911)
« Immigration : "Personne ne doit rentrer en Europe s'il n'y est pas invité", a déclaré @NathalieLoiseau »
Je vais bientôt finir par mettre le tag "extrême-droite" quand je vais shaarlier du LREM...
Je vais bientôt finir par mettre le tag "extrême-droite" quand je vais shaarlier du LREM...
« Pétain était un grand soldat. » - Emmanuel Macron, nov 2018
« Partout en France, des policiers ont pris le maquis. » Christophe Castaner, mai 2019
« Partout en France, des policiers ont pris le maquis. » Christophe Castaner, mai 2019
« Surprise ! Macron n'a jamais voulu faire un vrai débat.
Flinguée, humiliée, la présidente de la commission du débat public a tout lâché à Médiapart.
Et c'est du lourd. Thread ⬇️⬇️⬇️⬇️
https://www.mediapart.fr/journal/france/260119/grand-debat-les-secrets-d-un-hold
Organe spécialisé dans la médiation entre le pouvoir et les citoyens, la CNDP était le choix naturel pour organiser le "grand débat". Le cabinet d'Edouard Philippe la contacte. Mais l'email est bizarre. Elle devrait animer le débat "à titre personnel".
Le problème, c'est que Macron veut censurer certains sujets, comme l'ISF. Mais légalement, la CNDP ne peut pas. Son fonctionnement l'interdit. Pas de sujets interdits, mais aussi neutralité, égalité des participants. Macron ne peut pas avoir une position dominante dans les discussions. Et si elle organise le débat, la CNDP rédige aussi le rapport, sans rien omettre, en publiant tous les documents.
Après des échanges de courrier, il devient clair que ça ne va pas du tout à l'Elysée.
Quinze jours ont passé, nous sommes le 11 décembre.
Le lendemain, Jouanno confirme qu'elle refuse tant que les règles de la CNDP ne seront pas appliquées. Elle est convoquée à Matignon. Un conseiller lui dit que le pouvoir veut censurer le rapport de conclusion du "grand débat".
Avec une intégrité assez rare en politique, Jouanno refuse.
Outré, Edouard Philippe saisit la CNDP pour le "conseiller", pas pour organiser le débat. Et redemande à Jouanno de l'animer personnellement. Jouanno doit servir de caution. Pas plus.
La CNDP accepte d'accompagner le gouvernement et salue la démarche. A condition que les règles d'égalité et de transparence s'appliquent ! On joue au chat et à la souris. Matignon répond que le débat sera encadré par des ministres. Et que les sujets seront choisis à l'avance.
Jouanno redit non.
La commission est claire : si vous ne respectez pas des règles démocratiques, le "grand débat" sera un échec. Elle avertit également que le pouvoir ne doit pas se mettre en position dominante, ou en scène. La présidence de la République lui demande encore de diriger le débat à titre personnel.
Jouanno refuse dans un courrier circonstancié.
Paniqué, Matignon lui remet la pression par SMS. Puis un conseiller la supplie au téléphone de changer d'avis : "Ne fais pas ça, tu vas nous ruiner". Entre temps, le site du gouvernement annonce que la CNDP ne fera pas le rapport, et n'organisera pas le débat. Le "grand débat" approche, et aucun travail n'a été fait.
Jouanno relance encore Matignon, qui a missionné d'une main la CNDP, pour l'évincer de l'autre. Matignon ne répond pas. Trois jours plus tard, coïncidence incroyable, le gros salaire de Jouanno fuite dans les médias.
https://www.lalettrea.fr/action-publique_executif/2019/01/10/les-dessous-de-la-remuneration-de-chantal-jouanno-a-la-cndp,108339503-gra
Deux jours plus tard, Jouanno annonce officiellement que la CNDP n'organisera pas le "grand débat". Tout le monde pense que c'est en réaction au scandale. Le piège tendu, la Macronie fait un battage médiatique pour lui demande de démissionner. Benjamin Griveaux et Marlène Schiappa écument les plateaux pour la flinguer, avec leur habituelle mauvaise foi.
https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/10/le-gouvernement-pousse-chantal-jouanno-a-la-demission_a_23639039/
Ecoeurée par la manoeuvre, Jouanno refuse de s'asseoir sur ses dix SMIC. Elle se fait copieusement défoncer.
Mission accomplie : le service d'information du gouvernement, organisme à la botte du premier ministre, organise une opération de communication au lieu d'un vrai débat.
Et pour l'enfoncer encore, le gouvernement fait fuiter que Jouanno est une nulle, qu'elle n'a rien foutu pour le "débat". Qu'ils ont dû tout refaire au dernier moment.
Voilà Jouanno flinguée, et la démocratie encore enterrée. Du grand art.
https://www.capital.fr/economie-politique/grand-debat-chantal-jouanno-naurait-rien-prepare-avant-de-demissionner-1324749
C'est la fin de ce thread.
Merci de l'avoir suivi ! »
Une copie de l'article de Mediapart https://drive.google.com/file/d/1pDRSS25sl203BPA0JIMNnlOtaAwMJCqb/view
Flinguée, humiliée, la présidente de la commission du débat public a tout lâché à Médiapart.
Et c'est du lourd. Thread ⬇️⬇️⬇️⬇️
https://www.mediapart.fr/journal/france/260119/grand-debat-les-secrets-d-un-hold
Organe spécialisé dans la médiation entre le pouvoir et les citoyens, la CNDP était le choix naturel pour organiser le "grand débat". Le cabinet d'Edouard Philippe la contacte. Mais l'email est bizarre. Elle devrait animer le débat "à titre personnel".
Le problème, c'est que Macron veut censurer certains sujets, comme l'ISF. Mais légalement, la CNDP ne peut pas. Son fonctionnement l'interdit. Pas de sujets interdits, mais aussi neutralité, égalité des participants. Macron ne peut pas avoir une position dominante dans les discussions. Et si elle organise le débat, la CNDP rédige aussi le rapport, sans rien omettre, en publiant tous les documents.
Après des échanges de courrier, il devient clair que ça ne va pas du tout à l'Elysée.
Quinze jours ont passé, nous sommes le 11 décembre.
Le lendemain, Jouanno confirme qu'elle refuse tant que les règles de la CNDP ne seront pas appliquées. Elle est convoquée à Matignon. Un conseiller lui dit que le pouvoir veut censurer le rapport de conclusion du "grand débat".
Avec une intégrité assez rare en politique, Jouanno refuse.
Outré, Edouard Philippe saisit la CNDP pour le "conseiller", pas pour organiser le débat. Et redemande à Jouanno de l'animer personnellement. Jouanno doit servir de caution. Pas plus.
La CNDP accepte d'accompagner le gouvernement et salue la démarche. A condition que les règles d'égalité et de transparence s'appliquent ! On joue au chat et à la souris. Matignon répond que le débat sera encadré par des ministres. Et que les sujets seront choisis à l'avance.
Jouanno redit non.
La commission est claire : si vous ne respectez pas des règles démocratiques, le "grand débat" sera un échec. Elle avertit également que le pouvoir ne doit pas se mettre en position dominante, ou en scène. La présidence de la République lui demande encore de diriger le débat à titre personnel.
Jouanno refuse dans un courrier circonstancié.
Paniqué, Matignon lui remet la pression par SMS. Puis un conseiller la supplie au téléphone de changer d'avis : "Ne fais pas ça, tu vas nous ruiner". Entre temps, le site du gouvernement annonce que la CNDP ne fera pas le rapport, et n'organisera pas le débat. Le "grand débat" approche, et aucun travail n'a été fait.
Jouanno relance encore Matignon, qui a missionné d'une main la CNDP, pour l'évincer de l'autre. Matignon ne répond pas. Trois jours plus tard, coïncidence incroyable, le gros salaire de Jouanno fuite dans les médias.
https://www.lalettrea.fr/action-publique_executif/2019/01/10/les-dessous-de-la-remuneration-de-chantal-jouanno-a-la-cndp,108339503-gra
Deux jours plus tard, Jouanno annonce officiellement que la CNDP n'organisera pas le "grand débat". Tout le monde pense que c'est en réaction au scandale. Le piège tendu, la Macronie fait un battage médiatique pour lui demande de démissionner. Benjamin Griveaux et Marlène Schiappa écument les plateaux pour la flinguer, avec leur habituelle mauvaise foi.
https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/10/le-gouvernement-pousse-chantal-jouanno-a-la-demission_a_23639039/
Ecoeurée par la manoeuvre, Jouanno refuse de s'asseoir sur ses dix SMIC. Elle se fait copieusement défoncer.
Mission accomplie : le service d'information du gouvernement, organisme à la botte du premier ministre, organise une opération de communication au lieu d'un vrai débat.
Et pour l'enfoncer encore, le gouvernement fait fuiter que Jouanno est une nulle, qu'elle n'a rien foutu pour le "débat". Qu'ils ont dû tout refaire au dernier moment.
Voilà Jouanno flinguée, et la démocratie encore enterrée. Du grand art.
https://www.capital.fr/economie-politique/grand-debat-chantal-jouanno-naurait-rien-prepare-avant-de-demissionner-1324749
C'est la fin de ce thread.
Merci de l'avoir suivi ! »
Une copie de l'article de Mediapart https://drive.google.com/file/d/1pDRSS25sl203BPA0JIMNnlOtaAwMJCqb/view
« Sans parler de toute cette histoire avec Pétain, y'a que moi que ça choque que Macron parle de "célébrer la victoire". D'où on célèbre la "victoire" de la première guerre mondiale ?
Je trouve ça vraiment ouf que personne relève ça plus.
Célébrer la victoire ça veut dire adhérer au roman national mais en plus se considérer comme la France de la 1ere guerre mondiale. Célébrer la victoire ça veut dire qu'on considère des ennemis, qui eux on perdus.
Célébrer la victoire ça veut dire valider la boucherie que ce fut.
Je pensais qu'on célébrait la paix, qu'on commémorait les morts inutiles de tout les pays.
Sérieusement, entendre #Macron en freestyle en mode "ahaahaha on a gagné la guerre c'est la Fronce ça pouet pouet" ça me fout tellement la gerbe.
C'est l'histoire en 6e.
C'est vraiment le degré 0 de la réflexion historique ET politique.
Et encore je me lance même pas sur ce que cette "victoire" et ses victimes ont coûté aux mouvements ouvriers (et anarchistes). »
Je trouve ça vraiment ouf que personne relève ça plus.
Célébrer la victoire ça veut dire adhérer au roman national mais en plus se considérer comme la France de la 1ere guerre mondiale. Célébrer la victoire ça veut dire qu'on considère des ennemis, qui eux on perdus.
Célébrer la victoire ça veut dire valider la boucherie que ce fut.
Je pensais qu'on célébrait la paix, qu'on commémorait les morts inutiles de tout les pays.
Sérieusement, entendre #Macron en freestyle en mode "ahaahaha on a gagné la guerre c'est la Fronce ça pouet pouet" ça me fout tellement la gerbe.
C'est l'histoire en 6e.
C'est vraiment le degré 0 de la réflexion historique ET politique.
Et encore je me lance même pas sur ce que cette "victoire" et ses victimes ont coûté aux mouvements ouvriers (et anarchistes). »
« Il y a un an, Emmanuel Macron s’était vu accoler l’étiquette de « président des riches » (...) c’est plutôt de « président des très riches » dont il faut désormais parler. (...) A l’autre bout de l’échelle sociale, les bas revenus sont les grands perdants. Les 20 % de Français les moins bien lotis verront leurs ressources s’amoindrir. »