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interview
« A chaque fois que nos libertés seront réduites, avec toujours les mêmes faux prétextes (lutte contre le terrorisme, contre la pédophilie, contre le grand banditisme, etc.), vous pouvez être sûr que le citoyen sera perdant. »
« Alain Damasio est certainement l’auteur le plus inventif et engagé de l’Imaginaire actuel. Connu essentiellement pour ses deux romans cultes La Zone du Dehors et La Horde du Contrevent, son activité artistique ne s’arrête pourtant pas là. Damasio bouillonne littéralement de projets, dans des domaines aussi variés que le jeu vidéo, le cinéma d’animation et surtout la fiction sonore. »
« A écouter : Phonophore, une création sonore inédite signée du collectif Tarabust : Alain Damasio, Floriane Pochon, Tony Regnauld. »
https://soundcloud.com/phonophore/tracks
« A écouter : Phonophore, une création sonore inédite signée du collectif Tarabust : Alain Damasio, Floriane Pochon, Tony Regnauld. »
https://soundcloud.com/phonophore/tracks
« L’Américain Christopher Soghoian, chercheur en sécurité informatique, invite les utilisateurs à protéger eux-mêmes leur vie privée, face aux entreprises et aux gouvernements. »
Je garde de côté la page éditeur de son bouquin, ça pourrait ne pas être inintéressant : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Le_maniement_des_hommes-9782707186577.html
(via http://www.seven-ash-street.fr/links/?2jBz9A)
(via http://www.seven-ash-street.fr/links/?2jBz9A)
« Le projet de loi numérique est discuté mardi à l’Assemblée nationale. Isabelle Attard, députée écologiste qui a déposé 66 amendements, dénonce les lobbies à l’œuvre dans la discussion et l’absence de stratégie numérique du gouvernement. Entretien. »
Un entretien de juin dernier avec le collectif derrière la revue Ballast.
« Full of admiration, but not without critique: Janet Biehl shares some of her ideas on the Rojava revolution after her recent visits to the region. »
« I remember sitting next to a Syrian friend and he had his Syrian passport, and I had my American passport and we were looking at them, same shitty blue leather, same gold stamp, but even before the war, his passport only allowed him to go to Lebanon without a visa. No other countries in the entire world. And to get a visa required all this money, bureaucracy, and you always got rejected the first time because it's a scam to make money. »
« I feel like you don't have to identify as an activist to support activist causes or to do activism. Everyone, if they can, should be political. It's about the power structures that shape our lives and how we live. I don't think you have to be an activist to be political. »
« I feel like you don't have to identify as an activist to support activist causes or to do activism. Everyone, if they can, should be political. It's about the power structures that shape our lives and how we live. I don't think you have to be an activist to be political. »
Interview du philosophe Slavoj Žižek à propos de la situation kurde.
« A la faveur de l’état d’urgence et de l’antiterrorisme, la répression se fait féroce. Une justice d’exception qui ne dit pas son nom, selon la politologue Vanessa Codaccioni, auteure de Justice d’exception. L’Etat face aux crimes politiques et terroristes (CNRS éditions). »
« Sauver le monde par la poésie ? L’intitulé fera sourire certains, sans doute, mais prenons Jean-Pierre Siméon au sérieux ; le poète et directeur artistique du Printemps des poètes le jure et tend à le prouver : l'art et la littérature, à condition qu'ils ne soient pas bibelots ou divertissement, ont leur rôle à jouer dans l'émancipation et l'insurrection des consciences, à échelle individuelle et collective. Face au tout-marchand, les mots se rebiffent et tracent une autre voie : quand reprendre goût à la langue et à ce qu'elle dit du monde, c'est reprendre un peu le pouvoir sur nos vies. »
Et l'entretien de Janet Biehl > http://www.revue-ballast.fr/janet-biehl-bookchin-a-ete-marginalise/
Un autre entretien où Biehl fait le rapprochement avec la situation au Rojava > http://www.lavoiedujaguar.net/Entretien-avec-Janet-Biehl-Le
Fait un petit moment que j'ai dans l'idée de lire son bouquin (http://ecosociete.org/livres/le-municipalisme-libertaire), je suis assez curieux de creuser le sujet.
EDIT : http://kurdishquestion.com/index.php/insight-research/ecosocialism-against-isis-a-salute-to-murray-bookchin.html
Un autre entretien où Biehl fait le rapprochement avec la situation au Rojava > http://www.lavoiedujaguar.net/Entretien-avec-Janet-Biehl-Le
Fait un petit moment que j'ai dans l'idée de lire son bouquin (http://ecosociete.org/livres/le-municipalisme-libertaire), je suis assez curieux de creuser le sujet.
EDIT : http://kurdishquestion.com/index.php/insight-research/ecosocialism-against-isis-a-salute-to-murray-bookchin.html
J'en extrais que 2 passages, mais il y en aurait d'autres à extraire, ce long entretien est super intéressant.
« Pendant l’esclavage, la loi interdisait aux Noirs de pratiquer une religion hors de la chrétienneté. En Caroline du Sud par exemple, une femme qui pratiquait l’islam vers 1700, a été condamnée à mort. Un homme pratiquant l’islam pouvait être castré. Ils ont été forcé d’accepter l’image d’un Dieu qui ressemblait exactement aux maîtres des esclaves. Cela devait contribuer à ce qu’ils croient en la supériorité des Blancs sur les Noirs. Au tournant du XXe siècle, 50 ans après l’abolition de l’esclavage, ils sont quelques-uns à se tourner vers des religions autres que le christianisme. Mais à l’époque, comme aujourd’hui, devenir musulman signifie ne pas accepter que son Dieu soit un homme blanc, c’est un acte politique qui revient à ne pas accepter la supériorité blanche. »
Et
« Quand je suis arrivé en prison, les jeunes hommes noirs s’intéressaient à la politique et se baladaient dans la prison avec Fanon, Lénine, Marx ou Mao dans la poche arrière de leur pantalon…Le leader de notre mouvement en prison était excellent, c’était un homme noir, George Jackson : tous les prisonniers voulaient lire son livre, Les frères de Soledad.
Mais en 1972, John Edgar Hoover, le directeur du FBI a déclaré publiquement que les prisons américaines étaient en train de devenir des écoles de la révolution et qu’il fallait que ça cesse. La première chose qu’ils ont faite dans ma première prison fut de censurer les livres et de ne plus autoriser les ouvrages radicaux, révolutionnaires ou noirs. A la même période, ils ont levé l’interdiction de la pornographie et pour la première fois, des magazines comme Hustler, Penthouse, Play Boy ont envahi les prisons. »
« Pendant l’esclavage, la loi interdisait aux Noirs de pratiquer une religion hors de la chrétienneté. En Caroline du Sud par exemple, une femme qui pratiquait l’islam vers 1700, a été condamnée à mort. Un homme pratiquant l’islam pouvait être castré. Ils ont été forcé d’accepter l’image d’un Dieu qui ressemblait exactement aux maîtres des esclaves. Cela devait contribuer à ce qu’ils croient en la supériorité des Blancs sur les Noirs. Au tournant du XXe siècle, 50 ans après l’abolition de l’esclavage, ils sont quelques-uns à se tourner vers des religions autres que le christianisme. Mais à l’époque, comme aujourd’hui, devenir musulman signifie ne pas accepter que son Dieu soit un homme blanc, c’est un acte politique qui revient à ne pas accepter la supériorité blanche. »
Et
« Quand je suis arrivé en prison, les jeunes hommes noirs s’intéressaient à la politique et se baladaient dans la prison avec Fanon, Lénine, Marx ou Mao dans la poche arrière de leur pantalon…Le leader de notre mouvement en prison était excellent, c’était un homme noir, George Jackson : tous les prisonniers voulaient lire son livre, Les frères de Soledad.
Mais en 1972, John Edgar Hoover, le directeur du FBI a déclaré publiquement que les prisons américaines étaient en train de devenir des écoles de la révolution et qu’il fallait que ça cesse. La première chose qu’ils ont faite dans ma première prison fut de censurer les livres et de ne plus autoriser les ouvrages radicaux, révolutionnaires ou noirs. A la même période, ils ont levé l’interdiction de la pornographie et pour la première fois, des magazines comme Hustler, Penthouse, Play Boy ont envahi les prisons. »
Un entretien assez intéressant avec un combattant grec parti se battre au côté des Kurdes contre Daech.
EDIT : « RAPPEL : RIEN ne vous oblige à donner la clé de vos données chiffrées dans le cadre d'une perquisition administrative. » (https://twitter.com/Maitre_Eolas/status/670181599959490560)