BD autobiographique d'un punk italien d'une 30aine d'années qui est parti au Rojava. Lu et approuvé

2 extraits
https://files.nekoblog.org/uploads/imgs/kobane_calling_035.jpg
https://files.nekoblog.org/uploads/imgs/kobane_calling_036.jpg

Un autre extrait sur chez le Monde Diplomatique https://www.monde-diplomatique.fr/mav/169/A/61296

« Punks For Rojava is a network of people from the punk community. In our view the ideology of Rojava, democratic confederalism, is based on the same principles as the international punk community. We invite punks worldwide to join our network and gain support for the one society in the world which is based on an ideology very much like ours. »

(Des 2 ou 3 trucs que j'ai écouté, ça a l'air très grindcore / métal)
(j'ai envie de faire un patch de ce logo 🤩 https://f4.bcbits.com/img/0010019752_10.jpg )

(via https://twitter.com/crimethinc/status/1186122624650416128 « Chile tonight—anticapitalist demonstrators display a banner reading "PUNKS FOR ROJAVA" while they take on the army under martial law »)

http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Make-Rojava-Green-Again.html

« The residents of the Girane village in the south of Kobanê have declared the formation of the first commune in an Arab village. »

Dommage que l'article soit trop succinct sur le fonctionnement. :/

« What Hannah Arendt identified as the crucial component of the totalitarian problem, Giorgio Agamben made the root of modern violence: the necessity to belong to a nation-state. State power, as he defines it, has the ability to exclude and decide on the state of exception, hence to distinguish between “bare” and “sacred” life. In order to form a homogenous nation, the nation-state creates physical and imaginative spaces, where human beings can legally be deprived of their fundamental rights – just because they do not fit the norm.

Put it differently: the nation-state can only maintain itself as such if certain groups, for instance LGBTQ individuals, women, ethnic and religious minorities or refugees, can be systematically marginalized by a state that only provides cultural hegemony for the majority society. “Bare life” does not only refer to the physical elimination of human life, but further implies all types of social and political oppression and exploitation by the nation-state. Homo Sacer, as Agamben calls the non-citizen or an individual that stands outside the nation, becomes a figure that can be sacrificed by state power.

In a world where a paradigmatic nation-state centrism applies almost automatically – even for the Left – minorities are often offered three options only: either they assimilate into the majority society, become Homo Sacers of the system or supposedly free themselves in forming their own nationalist movement and building their own nation-state. In case of the latter, most of the nationalist movements do not even consciously realize – unless they have internalized critical self-reflection – that they replicate their oppressors most when they reconstruct a status-quo based on state loyalty and nationalism, that ideologically functions as a kind of ‘supreme religious worship’. A vicious cycle. »

« Après quatre éditions à succès, la Foire à l’autogestion est, en 2016, suspendue. Ainsi en a décidé l’assemblée générale, sentant la fatigue gagner les rangs. Mais comme ses caisses sont bien garnies, l’AG a toutefois décidé de verser des aides à des projets autogestionnaires en Grèce, en Turquie, en France, au Chiapas et au Rojava. »

« The Kurdish border city of Kobane in Northern Syria has been under siege by Islamic State fighters for more than three months. But Kurdish forces are managing to retain hold of most of the city. As well as keeping IS at bay – they see getting their story out to the rest of the world as a vital part of their mission. An Iranian Kurdish film-maker spent two weeks inside Kobane following the men and women risking their lives to publicise the ongoing battle. »

Documentaire de 26min filmé par le Kurde iranien Zanyar Omrani. Pas mal de bouts de vie quotidienne, beaucoup de sourires, de rires et de bonne humeur dans cette vidéo, malgré la situation (le film a été mis en ligne le 5 janvier 2015, donc avant la reprise complète de la ville par les Kurdes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxi%C3%A8me_bataille_de_Koban%C3%A9)).

« Don't film this ! If people see this on TV, they'll think we're chopping us IS fighter. »
^^

Présentation (en français) du confédéralisme démocratique, le projet politique du PKK pour le Kurdistan.

J'en ai fait un epub > http://files.nekoblog.org/uploads/epubs/confederalisme-democratique-abdullah-ocalan-french.epub (une 30aine de page sur ma liseuse, ça se lit tout bien).

Et ça fait un mois que je traîne ces liens sur l'organisation politique au Rojava, pas encore pris le temps de tout lire mais je pose ça ici.
"L’autonomie démocratique au Rojava et au Bakur"
Part 1/ http://www.autogestion.asso.fr/?p=5597
Part 2/ http://www.autogestion.asso.fr/?p=5604

Un extrait tout de même du premier article d'Association Autogestion : « Öcalan va inventer deux concepts : celui de modernité capitaliste qui décrit l’état du capitalisme actuel. Cette modernité repose sur le nationalisme, l’exploitation économique, l’individualisme et le patriarcat. Autant de rapports à déconstruire. Le confédéralisme démocratique est pensé comme objection donc alternative à la modernité capitaliste. C’est une organisation par « le peuple lui-même », la voie qui permet de reconnaître la pluralité culturelle, sociale et religieuse des peuples qui vivaient dans cette région. Le confédéralisme démocratique serait une actualisation des formes sociales et des habitudes du Moyen-Orient. Il s’agit de construire une contre-hégémonie au rapport destructeur de l’État-nation, au capitalisme et au patriarcat. »

En mentionnant le Rojava dans mon précédent shaare, ça m'a fait penser que j'avais ça qui traînait.
Un assez long papier (35 pages sur ma liseuse) qui présente la situation de manière assez documentée (94 notes de bas de page) et sans balayer d'un revers de main les critiques qui ont pu être formulées (notamment celles de Human Rights Watch (HRW) que j'avais vu déjà passer ya quelques mois).
Ça me conforte dans l'idée d'essayer de suivre un peu (bcp) ce qu'il se passe là-bas.

Un entretien assez intéressant avec un combattant grec parti se battre au côté des Kurdes contre Daech.

En complément : "Western fascination with 'badass' Kurdish women" (2014) > http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2014/10/western-fascination-with-badas-2014102112410527736.html (shorter : Dilar Dirik dénonce le traitement souvent dépolitisé des combattantes Kurdes par les médias occidentaux) #ypj #pkk #rojava

EDIT : http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2015/11/syria-rebellious-women-151116084518785.html
EDIT² : "L’autre combat des femmes kurdes d’Irak" > https://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/MAUCOURANT/53188 (contenu payant)

Si ça t'intéresse, Basta avait publié une interview des coauteurs d'un bouquin qui s'appelle "Revolution in Rojava" dont je n'ai malheureusement pas trouvé de traductions (ni en français, ni en anglais et je ne lis pas l'allemand). Mais étant publié tout récemment (mars 2015), on peut espérer que ça arrive tôt ou tard.
> http://www.bastamag.net/En-Syrie-une-experience-de-democratie-directe-egalitaire-et

Et un article du Monde de janvier 2015 > http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/28/a-kobane-l-essor-de-l-utopie-rojava_4565139_3232.html
En anglais (tl;dr) > http://peaceinkurdistancampaign.com/2015/02/06/rojava-the-formation-of-an-economic-alternative-private-property-in-the-service-of-all/