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réflexion
Un échange assez long entre Daniel Bourrion et Thierry Crouzet à propos des "possibilités offertes" à l'écrivain connecté. C'est assez réducteur de décrire le texte comme ça, mais dans tous les cas, c'est super intéressant.
Reste que j'aime bien la notion de texte figé à un instant T pour décrire un livre (epub ou papier, peu importe) en opposition à l'écriture "webbienne". J'aime bien aussi ces notions de "temps réel" et de "temps long" dans l'écriture.
Par contre, à chaque fois que la question du modèle économique est évoquée, j'ai systématiquement pensé que le revenu de base (ou quelque chose d'équivalent) pourrait être si ce n'est la solution, au moins un début de solution.
Reste que j'aime bien la notion de texte figé à un instant T pour décrire un livre (epub ou papier, peu importe) en opposition à l'écriture "webbienne". J'aime bien aussi ces notions de "temps réel" et de "temps long" dans l'écriture.
Par contre, à chaque fois que la question du modèle économique est évoquée, j'ai systématiquement pensé que le revenu de base (ou quelque chose d'équivalent) pourrait être si ce n'est la solution, au moins un début de solution.
Extrait : « La question de la violence dans le jeu vidéo, on l'a dit et redit, est devenue une "tarte à la crème" si commune qu'elle nous vient à manquer lorsqu'elle est éclipsée par des les gros nuages du Gamergate. Or en y réfléchissant a posteriori, il n'a jamais été question que de condamner les jeux d'action, ceux qui affichent graphiquement la violence et la mort. Les jeux de stratégie et notamment les wargames sont restés parfaitement indemnes de la discussion ; comme si la violence réfléchie, calculée (mais bien plus massive), bénéficiait d'une noblesse qui manquerait à sa version immédiate et donc bestiale. La citation ultraconnue de Jean Rostand n'en est pas moins pertinente : « On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est Dieu. » »
Description de la vidéo : « Petit manifeste d'athéisme, ou de mauvaise foi, c'est selon... »
Sur le même sujet, ya ça aussi : http://reflets.info/pourquoi-parler-de-lemploi-au-lieu-du-travail/
Et cette vidéo intitulée "L'avenir du travail par Albert Jacquart 1999" : https://www.youtube.com/watch?v=_tru7cOEle4
Et cette vidéo intitulée "L'avenir du travail par Albert Jacquart 1999" : https://www.youtube.com/watch?v=_tru7cOEle4
Description de la vidéo : « Ne faites pas payer les gens pour la musique, nous dit Amanda Palmer : laissez-les le faire. Dans un entretien passionnant qui commence à l’époque où elle était artiste de rue (laissez un dollar dans le chapeau de la mariée de 3 mètres !), elle examine la nouvelle relation entre l’artiste et ses fans. »
Amanda Palmer revient sur sa venue au crowdfunding, sur le téléchargement illégal (sa musique est sous Creative Commons http://links.nekoblog.org/?4W2Tfw) et sur sa vision de l'artiste, effectivement, plus proche de l'artiste de rue que de la grosse "star" internationale. J'ai eu des petits frissons en matant sa vidéo. :)
Shut up and take my money.
Amanda Palmer revient sur sa venue au crowdfunding, sur le téléchargement illégal (sa musique est sous Creative Commons http://links.nekoblog.org/?4W2Tfw) et sur sa vision de l'artiste, effectivement, plus proche de l'artiste de rue que de la grosse "star" internationale. J'ai eu des petits frissons en matant sa vidéo. :)
Shut up and take my money.
Extrait : « Le premier âge d’or du Net est derrière nous. Aujourd’hui, le bruit médiatique est si intense que seules les stars réussissent à se faire entendre notoirement. (...) Les gagnants écrasent désormais non seulement les perdants mais aussi tous ceux qui ne sont pas superstars. La situation est même pire qu’avant l’ouverture du Net au grand public. Qu’est-ce qui a foiré ? (...) La réponse est simple. À l’origine, le Net était décentralisé. Google est depuis devenu le seul point d’accès de cette galaxie, déclenchant une bataille pour le référencement que seuls les géants peuvent se payer. (...) C’est inquiétant parce qu’un manque de curiosité pour les idées et les arts de traverse, implique une normalisation de la pensée, donc de la politique. »
Le titre est tape à l’œil, mais l'article tape quand même juste. C'est vrai qu'au cours de ces 5 ou 6 dernières années, ya quelque chose qui a vraiment changé sur le net. Je pense que ce serait peut-être un peu simpliste de mettre ça en parallèle avec le "retournement de veste" de Google et son abandon du "Don't be evil", mais quand même. En tous cas, je plussoie fortement sa phrase sur le manque de curiosité.
Et comme Sammy le souligne, c'est à mettre en corrélation avec l'article de Cyrille Borne : http://cyrille-borne.com/post/2014/03/08/bienvenue-dans-lunderground-fier-dy-etre
L'article de Slate qui parle de cette étude : http://www.slate.fr/culture/84277/internet-popstars-longue-traine-economie
(via https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?u_1MPQ)
Le titre est tape à l’œil, mais l'article tape quand même juste. C'est vrai qu'au cours de ces 5 ou 6 dernières années, ya quelque chose qui a vraiment changé sur le net. Je pense que ce serait peut-être un peu simpliste de mettre ça en parallèle avec le "retournement de veste" de Google et son abandon du "Don't be evil", mais quand même. En tous cas, je plussoie fortement sa phrase sur le manque de curiosité.
Et comme Sammy le souligne, c'est à mettre en corrélation avec l'article de Cyrille Borne : http://cyrille-borne.com/post/2014/03/08/bienvenue-dans-lunderground-fier-dy-etre
L'article de Slate qui parle de cette étude : http://www.slate.fr/culture/84277/internet-popstars-longue-traine-economie
(via https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?u_1MPQ)
Extrait : « La normalité, parlons-en. Dans l’état de normalité, on ne regarde pas autour de soi : tout, autour, se présente comme « normal », privé de l’excitation et de l’émotion des années d’urgence. L’homme tend à s’endormir dans sa propre normalité, il oublie de se penser, il perd l’habitude de se juger, il ne sait plus se demander qui il est. »
Globalement, je suis d'accord avec lui, mais outre le fait que je ne pense pas que cette situation soit réservée à la France, quand il dit que le public (français ou pas) en a marre, j'ai envie de répondre que c'est pourtant lui qui consomme une grosse partie de la daube produite par les majors.
L'offre alternative existe et une pléthore de bons groupes et de bons musiciens produisent de très bonnes choses. Certes les marketeux et les majors ne leurs facilitent pas toujours la tâche mais si le public en avait vraiment marre, il y a de quoi faire sur le net pour assouvir ses besoins musicaux, que ce soit par des circuits légaux ou pas.
EDIT : Je connaissais pas "Quand Il Pète Il Troue Son Slip", j'ai été voir sur Youtube, et putain oui, ça vole pas haut (>.<) mais je reste quand même bouche-bée devant le nombre de vue. oO
L'offre alternative existe et une pléthore de bons groupes et de bons musiciens produisent de très bonnes choses. Certes les marketeux et les majors ne leurs facilitent pas toujours la tâche mais si le public en avait vraiment marre, il y a de quoi faire sur le net pour assouvir ses besoins musicaux, que ce soit par des circuits légaux ou pas.
EDIT : Je connaissais pas "Quand Il Pète Il Troue Son Slip", j'ai été voir sur Youtube, et putain oui, ça vole pas haut (>.<) mais je reste quand même bouche-bée devant le nombre de vue. oO
Extrait : « le F2P, ou Free to Play, est un modèle économique qui se base sur l’attrait d’un contenu gratuit. Comme son nom le laisse deviner, il permet d’avoir accès à un jeu sans débourser le moindre argent, ne nécessitant le plus souvent qu’une inscription et le téléchargement du produit. Candy Crush et les jeux de son espèce sont-ils source d’espoir infini pour les joueurs en manque de devises ? Rien n’est moins sûr, car cette gratuité d’apparence a un prix, indexé sur deux des principales mamelles de la vie : la profondeur du porte-monnaie et… le temps qui nous reste. »
Extrait : « Du fait de leur extraordinaire complexité, les ordinateurs constituent bien évidemment l’exemple type de la boîte noire. Même si vous avez l’impression d’avoir toujours vécu entouré de moniteurs vidéo et de claviers, il est fort probable que vous n’ayez qu’une idée très vague de ce qui se passe réellement dans la machine, par exemple lorsque vous déplacez la souris, et qu’en conséquence de ce geste un petit dessin en forme de flèche se déplace docilement sur votre écran. Qu’est-ce qui se déplace, au juste ? Vous sentez-vous capable de l’expliquer en détail, sans oublier (entre autres) les capteurs, les ports d’interface, les mémoires, les portes et bascules logiques, les transistors, les bits, les octets, les interruptions processeur, les cristaux liquides de l’écran, la micro-programmation, les pixels, le codage des couleurs… ? »
Extrait : « Pour les non-technophiles, tout cela est une boîte noire. C’est un grand succès de la technologie : tous les niveaux de complexité sont entièrement cachés et les gens peuvent les utiliser sans même savoir qu’ils existent. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens peuvent trouver des ordinateurs très frustrants dans leur utilisation : il y a tellement de choses qui peuvent mal se passer que certaines se passeront inévitablement, mais la complexité est tellement immense qu’il est impossible pour la majorité des utilisateurs d’être en mesure de faire quelque chose face à une erreur.
C’est aussi pourquoi il est si compliqué pour les technophiles et les non-technophiles de communiquer entre eux : les technophiles en savent trop sur trop de niveaux et les les non-technophiles en connaissent trop peu sur quelques niveaux pour pouvoir établir une communication directe efficace. Le fossé est si large qu’il n’est même plus possible qu’une personne soit un intermédiaire entre ces deux groupes, et c’est par exemple pourquoi nous nous retrouvons avec ces techniques alambiquées de centres d’appels d’aide ou de S.A.V et de leurs multiples niveaux. Sans ces structures de soutien profondes, vous vous retrouvez avec la situation frustrante que nous voyons lorsque les utilisateurs finaux ont accès à une base de données de bugs directement utilisée par les ingénieurs : ni les utilisateurs finaux, ni les ingénieurs obtiennent l’information dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs. »
C’est aussi pourquoi il est si compliqué pour les technophiles et les non-technophiles de communiquer entre eux : les technophiles en savent trop sur trop de niveaux et les les non-technophiles en connaissent trop peu sur quelques niveaux pour pouvoir établir une communication directe efficace. Le fossé est si large qu’il n’est même plus possible qu’une personne soit un intermédiaire entre ces deux groupes, et c’est par exemple pourquoi nous nous retrouvons avec ces techniques alambiquées de centres d’appels d’aide ou de S.A.V et de leurs multiples niveaux. Sans ces structures de soutien profondes, vous vous retrouvez avec la situation frustrante que nous voyons lorsque les utilisateurs finaux ont accès à une base de données de bugs directement utilisée par les ingénieurs : ni les utilisateurs finaux, ni les ingénieurs obtiennent l’information dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs. »
Extrait : « Chez Lovecraft, le partage et la liberté de création ont été déterminants : c’est grâce à cela que son travail a atteint la postérité et qu’il n’a pas été oublié dans les pages des revues dans lesquelles il publiait ses nouvelles. C’est aussi grâce à cela que, comme disait Houellebecq dans sa biographie du personnage, passant devant une église étrange ou une sculpture bizarre, je me surprends à penser : “Tiens… c’est assez lovecraftien”. Ou comment le mythe a réussi à s’insinuer dans la réalité, pour devenir une part de notre inconscient collectif. »
EDIT : http://page42.org/et-lovecraft-inventa-les-creative-commons/
EDIT : http://page42.org/et-lovecraft-inventa-les-creative-commons/
Extrait : « Le temps qui passe et l’évolution technologique qui l’accompagne contribuent chaque jour un peu plus à l’élargissement du champ de vision dans le jeu vidéo. Les écrins graphiques, toujours plus fins, ont permis à des mondes de plus en plus réalistes de voir le jour, au cœur desquels le joueur se plait à errer sous les traits de son personnage. Mais cette modernité a, paradoxalement, aussi contribué à un recroquevillement. Et si le vrai plaisir, c’était au contraire de se perdre en chemin ? »
Petite réflexion sur les passages secrets dans les jeux vidéo.
Petite réflexion sur les passages secrets dans les jeux vidéo.
Extrait :« AUjourd'hui, je voudrais vous parler d'une chose que l'ont fait TOUS, et qu'il est grand temps de mettre à plat. Mais d'abord, parlons de hiérarchie. »
Pas pis le temps de tout lire, ni de me renseigner. Je garde sous le coude. #spécisme
Pas pis le temps de tout lire, ni de me renseigner. Je garde sous le coude. #spécisme
Dans les commentaires : « Tu as lu l’Allegorie de la Caverne de Platon? Tu es en plein dedans, ou plutôt tu en es sorti ;) »
Et ya d'autres choses plus ou moins intéressantes dans les commentaires.
Et ya d'autres choses plus ou moins intéressantes dans les commentaires.
J'ai du comprendre ça y a une quinzaine d'année. L'argent est un outil formidable pour les échanges, le troc c'est sympa mais ça a ses limites (ça va être sympa de payer son abonnement Spotify et son nouveau téléphone en poulet ou en oeufs). Le problème, comme le fait remarquer Ploum ce sont les marchés financiers spéculatifs. That's all.
« Cette expérience m’a toutefois façonné en tant que mélomane. J’ai ainsi retenu que la musique, c’est un peu comme les amis. Quand bien même que tu en auras des milliers, tu ne pourras qu’apprendre à les connaître un seul à la fois. Bon, c’est limite craignos comme affirmation mais c’est pas faux non plus. »
Je ressens un peu ça aussi des fois, ce moment où trop de choix commence à tuer le choix. C'était aussi pour ce genre de chose que j'aimais bien Last.fm et ses recommandations, même si forcément tout ne peut pas plaire.
#infobésité
Je ressens un peu ça aussi des fois, ce moment où trop de choix commence à tuer le choix. C'était aussi pour ce genre de chose que j'aimais bien Last.fm et ses recommandations, même si forcément tout ne peut pas plaire.
#infobésité
Je retiens une partie du discours de Dantzig :
«On a un grand besoin de croire. C'est à dire que notre besoin de crédulité est énorme, on a besoin de foi, de croire et de mettre de la religion partout. Donc nous avons inventé cette notion, on la répétée, répétée, répétée sans réfléchir. (...) Vous savez, on dit que les Français sont un peuple cartésien. Ce n'est pas vrai, les Français sont un peuple de foi qui n'aime rien autant que répéter et surtout ne pas réfléchir. (...) La France qui passe pour le pays de la liberté, du libertinage, etc. Pas du tout, nous sommes un pays d'ordre, un pays servile, un pays limitateur et extrêmement conservateur. Seulement comme on a eu quelques écrivains indépendants d'esprit, on confond le peuple français avec ses écrivains, rien n'est plus faux.»
Euh, +1
Le fichier audio en ogg (parce que Radio-Canada est un peu casse-co***le avec ses podcasts) : http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/radio-canada-fou-2013.03.12-charles-dantzig.ogg (à partir de 3'07)
«On a un grand besoin de croire. C'est à dire que notre besoin de crédulité est énorme, on a besoin de foi, de croire et de mettre de la religion partout. Donc nous avons inventé cette notion, on la répétée, répétée, répétée sans réfléchir. (...) Vous savez, on dit que les Français sont un peuple cartésien. Ce n'est pas vrai, les Français sont un peuple de foi qui n'aime rien autant que répéter et surtout ne pas réfléchir. (...) La France qui passe pour le pays de la liberté, du libertinage, etc. Pas du tout, nous sommes un pays d'ordre, un pays servile, un pays limitateur et extrêmement conservateur. Seulement comme on a eu quelques écrivains indépendants d'esprit, on confond le peuple français avec ses écrivains, rien n'est plus faux.»
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Le fichier audio en ogg (parce que Radio-Canada est un peu casse-co***le avec ses podcasts) : http://files.nekoblog.org/uploads/podcasts/radio-canada-fou-2013.03.12-charles-dantzig.ogg (à partir de 3'07)
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