« Parfois je me demande ce qui me pousse à préférer la nuit et à avoir une fâcheuse tendance à me coucher tard.
Et je crois que c'est vraiment parce que j'ai l'impression que c'est du temps bonus sur lequel aucune contrainte n'a de prise. C'est bizarre.

Comme si j'me disais que, vu qu'en théorie je suis sensée dormir, bah personne n'attend rien de moi. Que c'est le seul moment où il est attendu que je fasse absolument rien, et du coup ça enlève une espèce de poids.

Du coup, ça me donne absolument pas envie d'aller me coucher.

Et je me rends compte que c'est aussi pour ça que j'adore les dimanches: tu peux PAS être productif, tout est fermé, c'est comme un répit officiel, pas de bureaux relou à appeler, de rendez-vous chiant à assurer etc...
(sauf les travailleurs du dimanche, soutine forever).

Après, je pense que ça tient aussi de la relation qu'on a à la notion de solitude. Je comprends que certains voient la nuit comme un peu pesante ou oppressante parce que t'es un peu "face à toi-même".
Mais je crois que ça fait aussi parti de ce que j'apprécie le plus. »

Ce poids en moins la nuit, oui +1000
La nuit me donne une espèce de sensation de légèreté, de tranquillité où toutes les contraintes et autres tracas de la vie quotidienne s'évanouissent.

« Hypothèse : les machines à laver existent par paires (on appelle ça des "paires de machines à laver jumelles"), et quand deux machines jumelles tournent au même moment, elles s'échangent des chaussettes de façon aléatoire.

Ceci expliquerait la loi de décroissance du nombre de paires de chaussettes, à nombre de chaussettes constant. »