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music
« There are certain sounds that can’t be born in the confines of a studio or created after countless hours spent fiddling with expensive synthesizers. The meditative drone of a rainforest can’t be replicated by a Juno, and a drum machine will never echo the repetitive, crashing pulse of a waterfall. Field recording, the act of capturing often unexplored terrain with a microphone and a pair of headphones, is one way to archive these sounds. »
Des groupes de psychobilly qui reprennent des morceaux pops (Katy Perry, Depeche Mode, Metallica, Nancy Sinitra, etc)
« The 5.6.7.8's performing live at Notes in Sydney on 22 April 2012 »
C'est du chant choral (forcément), et dans le genre musique calme à mettre en fond pendant qu'on fait autre chose, ça pourrait bien le faire.
(Et chouette photo d'illustration de tweet au passage)
https://pcoa.lnk.to/LightForTheWorldSo
(Et chouette photo d'illustration de tweet au passage)
https://pcoa.lnk.to/LightForTheWorldSo
Le son est pas terrible, mais j'adore cette manière à faire galoper la ligne de basse qu'ont les contrebassistes de psychobilly.
« [Il est] intervenu à plusieurs reprises sur les cours de piano collectifs que je donne sur Twitch de manière pas très fine (essentiellement pour corriger des erreurs de ma part, que j'avais par ailleurs corrigé quelques secondes avant qu'il n'arrive pour jouer à l'instituteur). J'aimerais bien clarifier ce que recouvrent pour moi différents rapports à la musique et leurs rapports aux institutions.
La méthode orale, ou méthode par imitation n'a rien de miraculeux et je ne l'ai jamais vendu comme telle. Simplement elle me paraît intéressante à partager car :
- elle est souvent le signe d'une appropriation de la musique par des pans de la population qui ne sont pas forcément ceux y ayant accès
- dans le cadre d'une défense de la "tradition" (ce dont je me fous complètement) elle est plus que nécessaire en tant que le rapport oral à la musique était constitutif de tous les compositeurs que les conservatoires prétendent sauvegarder. Tou.te.s les grand.e.s compositeur.trice.s savaient parfaitement improviser.
- elle induit un rapport de scandale, voire de blasphème, voire de profanation à l'égard de l'instrument ou de la musique, que j'estime d'une plus belle vitalité que les scléroses conservatrices des musicien.ne.s en robe de chambre.
Mon but n'est même pas d'attaquer les conservatoires ou les profs. En revanche, les tentatives, comme celles de ce type-là, de participer au mouvement d'inertie et de maintien de l'hégémonie bourgeoise dans le domaine de la musique me hérisse le poil. Oui, le solfège n'existe supposément plus en conservatoire et on parle de FM (formation musicale) pour décrire les pratiques enseignées : lecture de notes, polyrythmie, analyse d'oeuvre, commentaire d'écoute, intonation, arrangement. Sauf que pour accéder vraiment à ces pratiques dans le cadre d'une formation instrumentale, il faut en général s'inscrire dans des ateliers purement facultatifs, et qui donc, en tant qu'ils sont facultatifs, ne sont pas considérés comme faisant partie de la formation d'un.e musicien.ne complet.e. Donc oui, les conservatoires continuent de former d'excellents interprètes tout en ayant élaboré des vagues de réformes dans l'enseignement. Force est de constater que, à part tou.te.s celleux qui vont apprendre avec des tutos Youtube, la pratique d'un instrument en Conservatoire reste cantonnée à certains pans de la population. Mon but est moins pédagogique psychologique avec ces cours : je me fous de dispenser la vérité théorique sur l'analyse du premier accord de Tristan et Yseut de Wagner. Je me fous de maintenir des oeuvres au Panthéon de la culture. Je me fous de reproduire l'humilité feinte, qui tourne le plus souvent à l'humiliation de soi-même, des lieux académiques et institutionnels. Je veux juste démontrer que n'importe qui peut faire de la musique, que personne n'a à juger une pratique instrumentale, que les bourges ont le seum de voir des profanes taper sur une guitare comme des bourrins ou foutre des fourchettes dans un piano pour faire de la noise. Mais moi ça me va, car même si ma formation est mi autodidacte mi classique, et que je dois beaucoup à ce que j'ai appris en Conservatoire, je ne me sens aucun impératif moral à préserver des institutions sous prétexte qu'elles sont institutions et qu'elles font autorité. Surtout pas dans un domaine comme celui de la musique, qui est donc un domaine esthétique. Mon seul objectif, réussi ou pas, est de permettre à certaines personnes de se mettre au piano avec des cours collectifs gratuits. Et de créer les dispositions psychologiques qui permettent à n'importe qui de se lancer dans la pratique d'un instrument.
Le solfège est évidemment un outil très utile. Mais quand il devient un impératif méthodologique, et qu'il neutralise donc toute élaboration pédagogique de la part d'un prof pour s'adapter au profil d'un élève, c'est dégueulasse. J'ai donné cours à des dizaines et dizaines d'adultes. Certains qui ont pris des cours pendant deux ans, trois ans, en suivant la méthode du solfège. Presque aucun.e n'avait un rapport joyeux à la musique. Et c'est même pas moi qui le dit, c'est eux ! Ils subissent complètement l'objet partition, ne parviennent pas à s'en détacher en se le rendant familier, jouent un répertoire qui les fait chier, ne développe aucunement leur mémoire (pas capable de jouer les 4 premières mesures par coeur sur un morceau connu depuis deux mois!), ne comprennent pas les règles de composition à l'oeuvre. Bref, c'est mécanique. Et c'est pas une critique à l'égard de ces élèves, mais juste de ce qu'un rapport névrosé à la partition produit. Encore une fois, je ne vise ni le solfège dans son intégralité, ni les conservatoires, ni les profs. Sauf sur un plan plus "politique" où l'on retrouve des rapports de domination et d'hégémonie bourgeoise habituels.
Juste je préfère 100 fois encourager des pratiques """"populaires"""" de la musique, qui n'ont pas ce rapport de vieux croûton à l'instrument et à la musique, mais qui cherchent au contraire à y trouver de la vitalité. »
https://www.twitch.tv/jbpianiste
La méthode orale, ou méthode par imitation n'a rien de miraculeux et je ne l'ai jamais vendu comme telle. Simplement elle me paraît intéressante à partager car :
- elle est souvent le signe d'une appropriation de la musique par des pans de la population qui ne sont pas forcément ceux y ayant accès
- dans le cadre d'une défense de la "tradition" (ce dont je me fous complètement) elle est plus que nécessaire en tant que le rapport oral à la musique était constitutif de tous les compositeurs que les conservatoires prétendent sauvegarder. Tou.te.s les grand.e.s compositeur.trice.s savaient parfaitement improviser.
- elle induit un rapport de scandale, voire de blasphème, voire de profanation à l'égard de l'instrument ou de la musique, que j'estime d'une plus belle vitalité que les scléroses conservatrices des musicien.ne.s en robe de chambre.
Mon but n'est même pas d'attaquer les conservatoires ou les profs. En revanche, les tentatives, comme celles de ce type-là, de participer au mouvement d'inertie et de maintien de l'hégémonie bourgeoise dans le domaine de la musique me hérisse le poil. Oui, le solfège n'existe supposément plus en conservatoire et on parle de FM (formation musicale) pour décrire les pratiques enseignées : lecture de notes, polyrythmie, analyse d'oeuvre, commentaire d'écoute, intonation, arrangement. Sauf que pour accéder vraiment à ces pratiques dans le cadre d'une formation instrumentale, il faut en général s'inscrire dans des ateliers purement facultatifs, et qui donc, en tant qu'ils sont facultatifs, ne sont pas considérés comme faisant partie de la formation d'un.e musicien.ne complet.e. Donc oui, les conservatoires continuent de former d'excellents interprètes tout en ayant élaboré des vagues de réformes dans l'enseignement. Force est de constater que, à part tou.te.s celleux qui vont apprendre avec des tutos Youtube, la pratique d'un instrument en Conservatoire reste cantonnée à certains pans de la population. Mon but est moins pédagogique psychologique avec ces cours : je me fous de dispenser la vérité théorique sur l'analyse du premier accord de Tristan et Yseut de Wagner. Je me fous de maintenir des oeuvres au Panthéon de la culture. Je me fous de reproduire l'humilité feinte, qui tourne le plus souvent à l'humiliation de soi-même, des lieux académiques et institutionnels. Je veux juste démontrer que n'importe qui peut faire de la musique, que personne n'a à juger une pratique instrumentale, que les bourges ont le seum de voir des profanes taper sur une guitare comme des bourrins ou foutre des fourchettes dans un piano pour faire de la noise. Mais moi ça me va, car même si ma formation est mi autodidacte mi classique, et que je dois beaucoup à ce que j'ai appris en Conservatoire, je ne me sens aucun impératif moral à préserver des institutions sous prétexte qu'elles sont institutions et qu'elles font autorité. Surtout pas dans un domaine comme celui de la musique, qui est donc un domaine esthétique. Mon seul objectif, réussi ou pas, est de permettre à certaines personnes de se mettre au piano avec des cours collectifs gratuits. Et de créer les dispositions psychologiques qui permettent à n'importe qui de se lancer dans la pratique d'un instrument.
Le solfège est évidemment un outil très utile. Mais quand il devient un impératif méthodologique, et qu'il neutralise donc toute élaboration pédagogique de la part d'un prof pour s'adapter au profil d'un élève, c'est dégueulasse. J'ai donné cours à des dizaines et dizaines d'adultes. Certains qui ont pris des cours pendant deux ans, trois ans, en suivant la méthode du solfège. Presque aucun.e n'avait un rapport joyeux à la musique. Et c'est même pas moi qui le dit, c'est eux ! Ils subissent complètement l'objet partition, ne parviennent pas à s'en détacher en se le rendant familier, jouent un répertoire qui les fait chier, ne développe aucunement leur mémoire (pas capable de jouer les 4 premières mesures par coeur sur un morceau connu depuis deux mois!), ne comprennent pas les règles de composition à l'oeuvre. Bref, c'est mécanique. Et c'est pas une critique à l'égard de ces élèves, mais juste de ce qu'un rapport névrosé à la partition produit. Encore une fois, je ne vise ni le solfège dans son intégralité, ni les conservatoires, ni les profs. Sauf sur un plan plus "politique" où l'on retrouve des rapports de domination et d'hégémonie bourgeoise habituels.
Juste je préfère 100 fois encourager des pratiques """"populaires"""" de la musique, qui n'ont pas ce rapport de vieux croûton à l'instrument et à la musique, mais qui cherchent au contraire à y trouver de la vitalité. »
https://www.twitch.tv/jbpianiste
« La VOD du concert Divinity Original Sin II / Baldur's Gate III est en ligne.
Info vérifiée auprès du compositeur : l'orchestre original a annulé la veille. La v e i l l e. Ceux qui les remplacent au pied lever ont eu moins de 24h de répétition.
Dingo. » ( https://twitter.com/gautoz/status/1318164142281416705 )
Info vérifiée auprès du compositeur : l'orchestre original a annulé la veille. La v e i l l e. Ceux qui les remplacent au pied lever ont eu moins de 24h de répétition.
Dingo. » ( https://twitter.com/gautoz/status/1318164142281416705 )
Spotify reportedly threatens developers over transferring playlists to other services | AppleInsider
Les libéraux et les capitalistes en théorie : "Vive la cOnCurREnce !!"
Les libéraux et les capitalistes en pratique : *verrouille le plus possible toutes formes de concurrences*
🤡
Les libéraux et les capitalistes en pratique : *verrouille le plus possible toutes formes de concurrences*
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